Pour le Satef, les maux de l’Ecole algérienne résident dans « une gouvernance scolaire obsolète, stalinienne et sans perspectives ». Il ajoute que « l’orientation idéologique qui obstrue toutes les voies d’accès à l’universalité et la modernité qui écrase tout critère de performance scientifique et qui fait de l’école un instrument de domination et d’endoctrinement de la société », ainsi que, « l’obstruction des voies de dialogue et de concertation effectifs (le dialogue n’est conçu que comme moyen de faire avaliser par les partenaires sociaux les décisions unilatérales du MEN), sont les autres maux et problèmes qui minent l’Ecole algérienne.
Réuni, avant-hier, au CEM Ibn Khaldoun de Boumerdès, le conseil national du Satef a adopté une déclaration à l’issue des travaux où les conclusions tirées ne sont pas tout à fait reluisantes. Ainsi, le CN du Satef estime que « les rentrées scolaires se suivent et se ressemblent pour une communauté éducative qui chaque année, s’enfonce un peu plus dans la morosité la lassitude et l’incertitude des lendemains ». La déclaration rendue publique, hier, ajoute que cette année encore « le ministre de l’Education n’a rien trouvé de mieux pour motiver les éducateurs, déjà désabusés par une gestion archaïque autoritaire et hasardeuse du secteur que de verser dans la provocation, la menace et le dénigrement ». Sur le même ton, le Satef ajoute que « pour faire porter le chapeau de sa réforme qui n’arrête pas de réformer, le ministre désigne du doigt pour la vindicte populaire l’éducateur qui serait à l’origine du mal et qu’il faudrait reléguer au rang de paria de la société ». Pour le Satef, les maux de l’Ecole algérienne résident dans « une gouvernance scolaire obsolète, stalinienne et sans perspectives ». Il enchaîne : « L’orientation idéologique qui obstrue toutes les voies d’accès à l’universalité et la modernité qui écrase tout critère de performance scientifique et qui fait de l’école un instrument de domination et d’endoctrinement de la société », ainsi que, « l’obstruction des voies de dialogue et de concertation effectifs (le dialogue n’est conçu que comme moyen de faire avaliser par les partenaires sociaux les décisions unilatérales du MEN), sont les autres maux et problèmes qui minent l’Ecole algérienne. Le Satef dénonce, toujours dans le même document, » la campagne orchestrée contre les éducateurs coupables aux yeux de ses concepteurs du péché d’oser revendiquer ses droits et refuser les bâillons qu’on veut lui imposer ». Il indique que son CN réitère sa détermination à continuer la lutte pour le recouvrement de la dignité et des droits des travailleurs de l’Education et appelle, dans la même missive, les syndicats et les associations de parents d’élèves avec vigueur à se mobiliser contre « le plan de mise au pas de la société éducative ». Pour se faire entendre, le CN du Satef observera un rassemblement « des cadres syndicaux lors de la Journée mondiale de l’enseignant, le 5 octobre devant le siège du ministère de tutelle », pour dénoncer ce qu’il appelle, « les tentatives de mise au pas de la communauté éducative nationale « .
M. M.
