De fait, l’UMMTO accueillera, pour la saison en cours quelque chose comme 9 300 nouveaux étudiants, portant le nombre total des étudiants à 49 000, toutes filières confondus. La nouveauté pour cette année réside dans le fait que le système pédagogique classique est, désormais, définitivement résolu à Tizi Ouzou. Toutes les filières seront dispensées sous la formule LMD, et ce, même pour les sciences économiques, l’architecture et tamazight dont ça sera la première expérience avec le nouveau système.
C’est aujourd’hui, lundi, que s’effectuera officiellement du moins, la Rentrée universitaire 2010-2011. A l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, et mis à part les récurrents déficits pédagogiques qu’elle partage d’ailleurs avec la quasi totalité des facultés du pays, cette nouvelle rentrée semble bien s’annoncer sous de bons auspices. En tout cas, c’est ce qui ressort des différents indicatifs décelés dans le nouveau dispositif universitaire de cette année.
De fait, l’UMMTO accueillera, pour la saison en cours quelque chose comme 9 300 nouveaux étudiants, portant le nombre total des étudiants à 49 000, toutes filières confondus.
La nouveauté pour cette année réside dans le fait que le système pédagogique classique est, désormais, définitivement résolu à Tizi Ouzou.
Toutes les filières seront dispensées sous la formule LMD, et ce, même pour les sciences économiques, l’architecture et tamazight dont ça sera la première expérience avec le nouveau système.
De nouvelles spécialités, telle que les sciences de l’information et de la communication sont également introduites cette année. Cette filière au premier plan, les étudiants des “sciences humaines” qui peuvent, désormais accéder à cette spécialité après deux ans d’études en tronc commun. D’autres spécialités apprend-on encore, seront dispensées à l’UMMTO dès l’année prochaine. Le sport et l’histoire seront les têtes d’affiche.
Sur un autre volet, il est utile de préciser que l’université de Tizi Ouzou accuse un énorme déficit en matière d’encadrement pédagogique. Actuellement, l’UMMTO ne dispose que de 1 613 enseignants permanents alors qu’en réalité une université de cette envergure doit fonctionner avec au minimum, 3 000 enseignants.
L’université de Tizi Ouzou manque donc de 1 350 enseignants.
Pour les raisons de ce déficit, le rectorat évoque la limitation, par la tutelle, des postes à promouvoir car le ministère a fixé le nombre de postes budgétaires à 150 chaque année. Il faut ajouter a cela la difficulté de dénicher les professeurs dans certaines spécialités telles que les langues étrangères et les sciences commerciales.
Des spécialités qui s’avèrent être plus attractives dans le secteur privé.
Ahmed B.