Les visiteurs et autres personnes étrangères à la ville, se demandent quelle mouche «pique» les propriétaires d’immeubles de la rue principale de Lakhdaria pour ne s’intéresser tout d’un coup qu’à l’aménagement de leurs locaux en douches publiques. Lorsqu’on voit prendre place sur un pan de la rue, 5 prestataires activent dans un même créneau, cela ne laisse pas indifférent. Ces douches ne sont distantes l’une de l’autre, que de 40 à 50 m à peine, que se soit pour les deux implantées un peu plus bas de l’ancienne APC, ou les trois autres situées sur Nakib Si Abdellah, les travaux intérieurs effectués sont de qualité. Alors pourquoi porte-t-on brusquement de l’intérêt pour cet investissement ? Les explications sont diverses, différentes, mais ont toutefois un point commun. Certains pensent que la construction du barrage d’eau près de Lakhdaria, et l’annonce d’une probable autoroute dans un proche avenir, ont persuadé quelques propriétaires disposant de grands locaux à opter pour ce commerce. Ils sont sûrs de disposer à plein temps de la matière dont dépend l’affaire. Cet avis est celui que se rapproche le plus de la vérité néanmoins estiment d’autres, il existe un lien entre les nombreuses douches publiques réalisées et l’élimination des canalisations usées de petit diamètre, puis la dotation du centre-ville d’un réseau performant d’assainissement, et ne voulaient pas avoir affaire à des égouts bouchés, ce qui les obligeraient à creuser à l’intérieur des commerces pour réparer les encombrements. Il y en a tout de même qui disent que ceci est dû tout simplement qu’à la forte densité de la population qui caractérise lakhdaria, et qui est contrainte à s’entretenir dans les douches publiques du fait de l’indisponibilité de l’eau dans les salles de bains.
A. Cherif