7Hamimi Naït Amara Président de l’OS TAZMALT : «La formation des jeunes talents mérite un meilleur sort»

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A la tête du CSA OS Tazmalt depuis sa création en 2004, Hamimi Naït Amara, l’homme à tout faire de ce club formateur, loue les mérites de l’encadrement technique de son club pour tous les efforts consentis jusque-là mais égratigne, au passage, les pouvoirs publics qui selon lui, «n’ont aucune considération envers les clubs dits petits»

La Dépêche de Kabylie : Quelles sont les nouvelles ?

H. Naït Amara : Elles sont bonnes dans l’ensemble, la reprise des entraînements s’est faite le 15 du mois dernier pour les catégories minimes, cadets et juniors, alors que les benjamins ainsi que l’encadrement technique s’attellent d’ores et déjà à préparer dans des meilleures conditions la nouvelles saison.

Pouvez-vous revenir sur le bilan technique de la saison écoulée ?

Oui, il était positif sur toute la ligne, puisque en plus des 1e places que nous avons arrachées en minimes et en cadets, nous avons aussi placé les jeunes, Lakhdaria Zakaria et Benali Gaya chez les cadets de la JSMB alors que Oulebsir Abdelkader était depuis la saison passée à l’ES Sétif. En marge de tout cela, nous avons organisé un jubilé en juin dernier pour notre DTS, Titouh Djamel, qui se dévoue corps et âme pour l’amour de l’OST et du football. En athlétisme, le jeune Chiboune Abderahim a couronné la saison pour une place de finaliste en 5 000 m au Championnat d’Algérie seniors.

Et cette saison 2010-2011, comment s’annonce-t-elle ?

Elle s’annonce plutôt mal sur le plan financier et elle risque même d’être mouvementée, si l’on tient compte de la ferme décision de la Ligue de football de Béjaïa de sommer les clubs y affiliés à verser la somme de 200 000 DA représentant les droits d’engagement avant même le coup d’envoi des championnats des différents catégories. Comment peut-on, en effet, payer une telle somme, alors que nos subventions sont déjà dérisoires. Pour la saison passée, où les droits d’engagement étaient déjà de 80 000 DA, c’est la DJS qui nous a pris en charge sur ce plan, mais pour cette fois, la gestion est beaucoup plus pénible. Et dire que les clubs ne suffoquent pas financièrement. Quel dommage pour la formation des jeunes talents !

Propos recueillis par B. Ouari

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