le village Aïn El Aazra compte parmi les hameaux les plus marginalisés de la région par les pouvoirs publics. Ses habitants continuent, en dépit de leurs multiples réclamations adressées aux responsables concernés, de vivre au rythme des coupures répétitives de l’énergie électrique.
Implanté à quelques encablures au nord de la commune de Djebahia relevant de la Daïra de Kadiria, à une trentaine de Kilomètres à l’ouest de la wilaya de Bouira, le village Aïn El Aazra compte parmi les hameaux les plus marginalisés de la région par les pouvoirs publics. Ses habitants continuent, en dépit de leurs multiples réclamations adressées aux responsables concernés, de vivre au rythme des coupures répétitives de l’énergie électrique. Le problème, selon quelques villageois, est dû aux chutes de tension qui font qu’une moitié des habitations est éclairée, tandis l’autre n’a pas ce privilège, à cause de l’interruption de l’énergie électrique. De la sorte, cette situation rend les villageois quelque peu embarrassés, et à plus forte raison, quand les coupures interviennent à des moments où les appareils électroménagers sont en marche. Il ne faut pas oublier de mentionner un fait encore gênant et regrettable qui est celui des malades, contraints qu’ils sont de garder leurs médicaments au frais dans les réfrigérateurs, parce que cette attention est recommandée pour certains médicaments, afin de les maintenir en état de prise. Il est ainsi facile d’imaginer leur angoisse au moment des coupures du courant, en pensant au risque de péremption encouru sur leurs médicaments. Les autorités compétentes, à leur tête l’assemblée communale locale, doivent se pencher dans les meilleurs délais sur ce problème afin d’y mettre un terme, d’autant plus que nous sommes aux portes de la période de froid durant laquelle la consommation d’électricité augmente.
N. Hamani