Boxe Djamel Touati Président du CSA Noussour Béjaïa : «Donner un nouveau départ à la boxe béjaouie»

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Lors de l’assemblée générale qui a abouti à la création d’une nouvelle association de boxe dénommée «Noussour Béjaïa», nous avons accosté l’élu à la présidence de ce nouveau CSA, Djamel Touati, qui a répondu à nos questions avec une gentillesse inégalable.

La Dépêche de Kabylie :Vous êtes élu officiellement président du CSA Noussour Béjaïa, avez-vous quelque chose à dire aux membres de l’AG ?

Djamel Touati : Je les remercie beaucoup pour la confiance placée en ma personne, en espérant que chacun mette son savoir au service du club pour qu’on puisse faire quelque chose pour cette jeunesse.

Peut-on connaître les motifs qui vous ont poussés, vous et vos collègues, à créer une nouvelle association ?

Lancer une nouvelle école de boxe pour donner un nouveau départ à la boxe à Béjaïa, car il faut qu’il y ait des clubs qui travaillent sur la base de méthodes modernes avec un personnel qui a des capacités techniques. Ça a déjà existé à l’époque de la JSB, et on veut réactiver cette dynamique avec des gens comme M. Guerrout, qui est conseiller en sport, sans oublier les gens que nous avons formés, il y a de cela une quinzaine d’années. Ils vont intégrer les différents staffs, en suivant les recyclages nécessaires.

Quelle est la politique du club ?

Notre politique s’articule autour d’un travail qui doit se faire dans les normes ; nous avons une expérience fabuleuse avec la JSB, qui a duré 8 longues années, et dommage qu’on n’a pas pu continuer notre travail pour diverses raisons. Actuellement, c’est presque les mêmes personnes qui reviennent car chacun de nous garde un bon souvenir de ses coéquipiers. Pour vous confirmer mes dires, ça fait maintenant 4 ans que monsieur Guerrout court derrière moi pour lancer ce projet ; aujourd’hui on a concrétisé ce rêve.

Avez-vous les moyens de votre politique ?

Je pense qu’avec le plan d’action et l’avantage qu’on a, en étant moi-même gestionnaire, je ne peux pas faire des choses qui sortent de la réalité des moyens du club. Nous avons tracé un objectif et nous savons ce que nous voulons atteindre et ce qu’il faut faire pour l’atteindre. Maintenant, nous avons les moyens de bien commencer et nous travaillons sur des idées qui font qu’on pourra avoir les moyens qui nous manquent, dont la création des activités lucratives et tant d’autres projets qu’on veut réaliser pour que le club s’autofinance.

Je ne suis pas revenu à ce poste de responsabilité sans m’assurer d’avoir les moyens de sa réussite.

Vous avez sûrement un appel à lancer aux autorités locales…

Les gens nous connaissent et nous connaissons les gens. Aussi, j’espère seulement que nous pourrons faire quelque chose pour cette jeunesse et que chaque personne au niveau de sa responsabilité puisse apporter un plus aux clubs de la wilaya. C’est vrai qu’on espère évoluer dans un environnement sans trop de bureaucratie ni d’embûches. Je souhaite que lorsque on est en règle pour un dossier, qu’on ne nous bloque pas, car des fois l’on a affaire à des individus et de temps en temps au manque de communication, je ne jette la pierre à personne mais le travail sur le terrain nous a démontré qu’on est bloqué de temps en temps pour des causes insignifiantes, donc il faudrait tout juste un peu de communication et de sympathie pour transformer telle embouche en résultat positif. Je suis très optimiste, car je suis bien entouré au club, avec une très bonne équipe, ce sont des gens qui sont venus pour servir et non se servir, donc on pourra faire quelque chose.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

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