Rencontre nationale sur la révision des règles parasismiques algériennes / Afin que le risque sismique soit réduit

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Mais le premier séisme de l’Algérie indépendante fut celui de Chlef (ex-El Asnam) en date du 10 octobre 1980 ; il fut particulièrement violent en occasionnant de lourdes pertes en vies humaines et des dégâts considérables sur les constructions et les diverses infrastructures. Le mercredi 21 mai 2003 à 19h44, la région Centre (Boumerdès) a été le siège d’un séisme majeur de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter. L’épicentre de ce choc principal est situé en mer et au nord de Zemmouri. Ce séisme a été ressenti dans une zone côtière allant d’Est en Ouest, des villes de Dellys à Blida. Il fut même ressenti dans un rayon de plus de 200 km d’Alger.

Après les rencontres régionales tenues à Boumerdès, Oran et Annaba, le ministère de l’Habitat a organisé hier au Plais des Nations les rencontres nationales sur la révision des règles parasismiques en présence de plus de 1200 participants. L’objet et l’intérêt de ces rencontres résident dans la perspective de réduire le risque sismique en Algérie par l’apport des techniciens et les universitaires. Inhérents au “hasard sismique” lié à sa position géographique, l’Algérie connaît selon les experts en sismologie une activité sismique périodique.

C’est pourquoi une bonne connaissance de cette activité sismique permet de prévoir les voies et moyens de s’en accommoder et de vivre avec, en essayant de minimiser les risques encourus par la population et les installations humaines statistiquement, l’histoire de l’Algérie est jalonnée d’événements sismiques importants (Alger en 1716, Oran en 1790,…) ou de très nombreuses villes du Nord ont été complètement rasées et des dizaines de milliers de morts.

Mais le premier séisme de l’Algérie indépendante fut celui de Chlef (ex-El Asnam) en date du 10 octobre 1980 ; il fut particulièrement violent en occasionnant de lourdes pertes en vies humaines et des dégâts considérables sur les constructions et les diverses infrastructures. Le mercredi 21 mai 2003 à 19h44, la région Centre (Boumerdès) a été le siège d’un séisme majeur de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter. L’épicentre de ce choc principal est situé en mer et au nord de Zemmouri. Ce séisme a été ressenti dans une zone côtière allant d’Est en Ouest, des villes de Dellys à Blida. Il fut même ressenti dans un rayon de plus de 200 km d’Alger.

Selon les experts en sismologie, l’Algérie qui se situe entre les plaques africaine et euroasiatique est sujette à un séisme de forte énergie en moyenne toutes les deux décennies.

Ce pourquoi, les services du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, soucieux de faire face à ces phénomènes de la nature imprevisbles, et dans l’optique de limiter les dégâts, des rencontres ont réuni dans des rencontres régionales, les spécialistes en ce domaine, des techniciens du bâtiment et du génie civil en plus des universitaires pour faire la jonction et faire des propositions afin de ne plus revivre les expériences de Chlef et Boumerdès. C’est ainsi que lors de son allocution d’ouverture de cette rencontre, Nourredine Moussa, ministre de l’Habitat et de l’urbanisme a fait part des efforts de l’Etat pour réduire le risque sismique en optant désormais pour le modèle existant en Europe et au Japon, à savoir tenir compte du risque sismique avant l’amorce de toute construction. Pour ce faire, des travaux en ateliers ont été entrepris par les experts afin de définir une mouture globale qui sera remise au ministre. Réalisation et contrôle ; Conception et calcul ; Aménagement et urbanisme ; Prévention et gestion du risque sismique, tels sont les principaux thèmes des ateliers tenus hier.

Ferhat Zafane

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