Pour diverses raisons, parfois différentes les unes des autres, les élèves d’une kyrielle d’établissements scolaires sont en grève, depuis une semaine pour les uns et depuis hier, pour d’autres. Dans la région de Taskriout, emboîtant le pas aux lycéens du chef-lieu qui ont fermé la RN 9 à la circulation dans la matinée du 5 octobre pour demander de mettre un terme à la lenteur qui caractérise la distribution des manuels scolaires tout en exigeant, par ailleurs, l’augmentation du nombre de parts à la cantine et enfin la réintégration des élèves exclus ; les collégiens d’Aït-Idris sont à leur troisième jour de grève pour exiger l’ouverture de la cantine scolaire.
Pour le même motif, les collégiens d’un CEM à Aokas ont observé trois journées de grève, relayés par leurs copains des autres établissements du moyen et du secondaire, lesquels ont revendiqué la réintégration des élèves exclus et le refus du port de la blouse, entre autres.
Au niveau du chef-lieu de la wilaya, ce sont, cette fois, les parents d’élèves de l’école primaire d’Ighil-Ouazzoug qui ont gardé leur progéniture à la maison pour dénoncer la décision de mutation du directeur de l’établissement. Ces derniers exigent le maintien de ce chef d’établissement car ils pensent qu’il est très compétent et sérieux dans son travail.
Comme il est de coutume, à chaque rentrée scolaire, le secteur de l’Education entre en ébullition. Si ce ne sont pas les enseignants et les travailleurs des différents corps qui le constituent, ce sont les élèves qui font la grève et parfois, à la demande de leurs parents comme c’est le cas à l’école d’Ighil-Ouazzoug.
A. Gana