Toutefois, les salaires de ces mal-payés de l’unité SOCERCA devraient être revus à la hausse de 10% à partir de janvier dernier, avec une légère augmentation des primes de panier, transport et de la femme au foyer. Pour y remédier définitivement à cette pénible situation, dirigeants et travailleurs se sont dits prêts à ouvrir une nouvelle page pour assurer l’essor de cette unité mal en point et s’impliquer dans de nouvelles mesures capables de redresser la situation déplorable de l’unité.
Le président du conseil de participation de l’unité carreaux sol SOCERCA d’Amizour, a rendu le tablier lors de l’AGE tenue le lundi passé au sein de l’usine, en présence du président du conseil d’administration du groupe ECE, du syndicat du groupe, de la direction locale et bien sûr des travailleurs.
Le président démissionnaire avait d’abord rendu public le bilan du comité des deux dernières années, lequel bilan a subi un rejet des travailleurs en refusant son adoption et réitèrent leur position d’aller vers un vote de confiance.
Le président du conseil d’administration du groupe ECE, a évoqué lors de son intervention, l’audit soumis au commissaire aux comptes du groupe au CP de la SOCERCA qui va se prononcer sur le bilan de ce comité sortant.
Les carreleurs d’Amizour ont, par ailleurs, abordé leur situation socioprofessionnelle qui sous-entend, s’est détériorée lors des dernières années, en exhortant les responsables du groupe à se pencher plus sur leur unité afin de la sortir du gouffre.
Un des travailleurs au four après plusieurs années passées dans cette unité a divulgué son salaire, qui dira-t-il, ‘’n’a jamais dépassé les 15000DA avec les allocations de ses trois enfants’’.
‘’Il est préférable de ne pas tomber malade ici à la SOCERCA, car un mois de maladie payé par la CNAS est plus intéressant que le salaire mensuel de l’employeur’’ enchaine un autre carreleur pour mieux expliquer le nombre effrayant de travailleurs de cette unité qui sont actuellement en congé de maladie.
Toutefois, les salaires de ces mal-payés de l’unité SOCERCA devraient être revus à la hausse de 10% à partir de janvier dernier, avec une légère augmentation des primes de panier, transport et de la femme au foyer.
Pour y remédier définitivement à cette pénible situation, dirigeants et travailleurs se sont dits prêts à ouvrir une nouvelle page pour assurer l’essor de cette unité mal en point et s’impliquer dans de nouvelles mesures capables de redresser la situation déplorable de l’unité.
Mettre à leur disposition de nouveaux équipements et d’autres moyens nécessaires, à savoir la matière première ; les travailleurs sont aussi invités à redoubler d’efforts en matière de production et de commercialisation du produit, seule alternative pour améliorer la situation sociale et économique.
Cela va aussi de l’instauration d’un climat serein au sein de l’entreprise par le travail synergique entre l’employeur et le partenaire social ; assurances déjà réitérées et accordées par le DG de la SOCERCA devant les travailleurs et les membres du syndicat.
Mais, pourront-ils relever ce défi de tourner la page vers le meilleur si l’on sait dores et déjà que le président du CP démissionnaire ne veut pas retirer sa plainte contre certains travailleurs et syndicalistes, au moment où d’autres travailleurs se trouvent sous contrôle judiciaire.
Nadir Touati