Oued Ghir : Des habitants du quartier ex-SAS ferment l’APC

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La goutte qui a fait déborder le vase, selon notre interlocuteur, est la dernière opération de revêtement de plusieurs pistes au chef-lieu municipal, et qui n’a pas intégré la route de leur bourg, pourtant dans un état lamentable. Se sentant lésés par leurs responsables locaux, ces citoyens en colère ont décidé de passer à l’action

Des habitants du quartier dit la SAS, sis au chef-lieu communal, à quelques mètres seulement du siège de la commune, ont procédé durant la matinée de dimanche, à la fermeture du siège de leur APC, pour exprimer leur ras-le-bol devant  » des promesses non tenues  » de la part des autorités locales, et réclamer par cette action, l’amélioration de leur cadre de vie devenu insupportable vu les multiples problèmes auxquels ces citoyens font face. M. Bouderies Boubekeur, un citoyen de ce village, nous a indiqué que leur quartier est malheureusement exclu de tous les programmes de développement lancés au sein de cette municipalité.  » L’APC nous a déjà promis la réfection des routes, le gaz de ville et le renforcement de la conduite de l’alimentation en eau potable, mais ce ne sont que des promesses non tenues, prouvant l’incapacité des autorités à régler les problèmes de leurs citoyens « . La goutte qui a fait déborder le vase, selon notre interlocuteur, est la dernière opération de revêtement de plusieurs pistes au chef-lieu municipal, et qui n’a pas intégré la route de leur bourg, pourtant dans un état lamentable. Se sentant lésés par leurs responsables locaux, ces citoyens en colère ont décidé de passer à l’action.  » Tous les quartiers sont aménagés à l’exception du nôtre. C’est une exclusion pure et simple « , nous dira B. Boubekeur.  » On réclame la justice, c’est une situation arbitraire. Notre quartier est marginalisé et oublié « , tempête Ben Ahmed Salem, l’un des protestataires. “Même les deux poteaux d’éclairage existant au quartier, nous les avons érigés par nous-mêmes « , a-t-on précisé. Un autre problème soulevé par ces protestataires est lié à leur recasement qui tarde à se concrétiser en dépit des nombreuses promesses. D’ailleurs, Boubekeur nous indiquera qu’une association a été créée en 1997, par ce quartier, et dont la pierre angulaire des revendications était de réclamer le recasement des quelque 75 familles résidant dans ce vieux village. Bien que le wali d’alors, leur ait promis un recasement,  » mais rien n’a été fait par la suite, aucun programme n’a été initié spécialement pour ces habitants « , nous a affirmé un ex-élu de cette APC. Il est à signaler que ce sont des membres de l’APW de Bgayet qui se sont déplacés à Oued Ghir, afin de négocier avec les protestataires et cela en l’absence des responsables de l‘Exécutif de cette commune. Nos tentatives de contacter le P/APC de Oued Ghir se sont avérées vaines.

Boualem Slimani

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