Pour tracer leurs programmes d’action, les associations de parents d’élèves de la région de Aïn El Hammam, assistées du secrétaire général de la fédération, multiplient les rencontres ces jours-ci.
La résolution des nombreux problèmes qui surgissent en début d’année, dans la plupart des établissements scolaires, nécessite souvent l’intervention des parents d’élèves. Outre les insuffisances constatées à plusieurs niveaux, les APE servent d’intermédiaires dans les conflits qui opposent l’administration aux élèves, comme c’est le cas, dernièrement, lors des grèves survenues aux lycées d’Aït Yahia et de Aïn El Hammam. Pour tracer leurs programmes d’action, les associations de parents d’élèves de la région de Aïn El Hammam, assistées du secrétaire général de la fédération, multiplient les rencontres ces jours-ci. Après les renouvellements opérés dans différentes écoles primaires et la création d’une APE au tout nouveau lycée d’Aït Yahia, le renouvellement de la structure au lycée de jeunes filles devait avoir lieu vendredi dernier. Pour des raisons propres à l’association, les élections ont été reportées, à une date ultérieure. Ces derniers temps, les parents semblent prendre conscience qu’ils doivent se positionner en partenaires incontournables dans la vie des établissements scolaires où sont inscrits leurs enfants. La législation leur donne l’occasion d’intégrer de nombreuses commissions et apporter leur contribution à la résolution des problèmes des écoles. «Malheureusement, certains directeurs ne voient pas la question sous cet angle, alors que le règlement délimite les prérogatives de chacun, dans l’intérêt des élèves. Quant aux élèves et leurs parents, ils doivent savoir que le seul interlocuteur avec l’administration demeure l’APE, seule mandatée, à cet effet, par l’assemblée générale», nous dit le secrétaire général de la fédération des parents d’élèves de la wilaya de Tizi-Ouzou.
A.O.T.