Toutes les questions que nous avons posées au directeur du CEM 27 Juin 1957, ce jeudi ont reçu des réponses positives et satisfaisantes, aussi bien sur l’effectif, tous corps confondus, que sur le plan pédagogique et administratif ou l’entretien et le gardiennage. S’agissant de la restauration, la prise en charge est à 100% des bénéficiaires, selon le directeur qui ambitionne de généraliser la restauration au profit de tous les collégiens. La composante du menu est équilibrée, affirme le responsable de l’établissement. Une louable initiative à saluer dans ces régions reculées, déshéritées, où les seuls repas équilibrés et nutritifs que prennent les élèves des trois paliers sont creux offerts par les cantines scolaires, une réalité que personne ne peut nier. Quant à la prime de 3000 DA et des trousseaux scolaires, les listes des postulants sont également satisfaites a 100%, y compris pour les retardataires et les listes supplémentaires. Un manque de 34 tabliers pour les élèves a été selon notre interlocuteur, complété par l’APC de Saharidj. Après avoir discuté avec un groupe d’élèves et quelques professeurs, nous pouvons affirmer que l’état psychologique et le moral des uns et des autres est au beau fixe. En résumé ce CEM réunit toutes les conditions nécessaires pour un démarrage dans de meilleures conditions, l’espoir de le voir faire l’événement avec de très bons résultats en fin d’année reste entier, pour peu que les parents s’ingèrent à leur tour, pour apporter un plus à la dynamique palpable de cet établissement qui est l’un des rares que nous quittons satisfaits. Toutefois, le directeur de l’établissement déplore l’absence des parents qui se manifestent rarement. Lors d’une convocation par l’établissement ou pour percevoir les 3000 DA. Pour rappel, le CEM 27 juin 1957, compte 492 places pédagogiques réparties sur 14 divisions et assure le régime demi-pension. Cet établissement s’est distingué à plusieurs reprises par le passé en se positionnant en tête de liste à l’échelle de wilaya en matière de réussite. Nul besoin d’être du domaine pour déduire rapidement, en franchissant la porte d’entrée, qu’il a déjà atteint sa vitesse de croisière, à moins d’un mois de la rentrée scolaire. Pour la simple raison que son encadrement a su prendre ses dispositions en s’attelant aux préparatifs d’usage au bon moment ; ce qui lui a permis de contourner toutes les contraintes qui auraient pu perturber une reprise rapide des cours et le déroulement normal de la rentrée scolaire.
Oulaid Soualah