Le projet de réalisation d’un collège dans la localité d’Acif El Hammam tire à sa fin. C’est du moins ce que nous tenons d’une source proche de la municipalité d’Adekar. Tout compte fait, selon cette dernière, et d’après le taux constaté dans l’avancement des travaux jusqu’ici de 90%, on peut espérer le voir ouvrir ses portes au courant de ce premier semestre. En outre, et au moment où les deux CEM, en l’occurrence celui du village Tazrout ainsi que celui du chef-lieu connaissent une surcharge des classes sans précédent, parait-il, ce tout nouvel établissement vient à point nommé renforcer les capacités de la daïra en matière d’infrastructures scolaires et par ricochet lever la charge sur ceux déjà en place. Implanté au centre d’un ensemble de six villages, à la faveur d’un projet sectoriel de 2008, avec pour sa réalisation une enveloppe de 4 milliards de centimes, cette infrastructure d’enseignement, longtemps attendue par la population locale, évitera à des centaines d’élèves le calvaire quotidien du transport et favorisera éventuellement un meilleur rendement scolaire.
Les services, social et etat civil de la mairie pris d’assaut
Comme à chaque rentrée, le service d’état civil et le service social sont pris d’assaut. Des flux continus de citoyens les submergent au point de provoquer l’ire des responsables de ces bureaux qui n’ont guère d’autres choix que de s’en adapter, tant le scénario est répétitif. Le service social, qui reçoit chaque jour des jeunes sollicitant les différents dispositifs de la direction de l’action sociale, est mis à rude épreuve. A ce propos, plus de 400 dossiers sont déjà déposés au niveau de ce service pour un quota de 150 postes, dont a bénéficié la commune, dans le cadre du dispositif DAIS, croit-on savoir d’une source de cette localité et dont les bénéficiaires seront répartis en fonction des besoins des cantines et établissements scolaires. Rémunérés à raison 6000DA/mois, pour une année renouvelable, les heureux bénéficiaires, oublieront un tant soit peu leur condition de chômeurs, ne serait-ce qu’une, ou deux années.
Mohamed Haddad