En plus d’avoir bénéficié d’une enveloppe financière de près de 900 milliards de centimes pour la réalisation de diverses infrastructures importantes, la direction de la pêche de la wilaya de Béjaïa a fait un travail de sensibilisation et de vulgarisation envers les professionnels du secteur en organisant une multitude de rencontres et d’interventions à la radio locale.
Outre cet important budget, Béjaïa a aussi bénéficié dans le cadre du plan de soutien économique d’une enveloppe de 93 milliards de centimes pour la réalisation d’une cinquantaine de projets dont une unité de transformation de thon, une ferme aquacole et une fabrique de glace. Par ailleurs, selon le directeur de la pêche de la wilaya, son secteur a, dans le domaine de l’aquaculture, octroyé à des investisseurs privés deux concessions pour la réalisation de fermes aquacoles d’élevage de loups et de daurades, ainsi que des opérations de repeuplement du barrage de Kherrata et de réalisation de retenues collinaires.
Il dira, en outre, que l’impact socio-économique des investissements réalisés dans le cadre des deux programmes générera près de 700 emplois en plus d’une augmentation de 1 200 tonnes en production halieutique. C’est, forte de cette expérience et de ce capital, que la délégation de la wilaya de Béjaïa se rendra à Alger les 17 et 18 du mois courant pour participer aux deuxièmes assises nationales, placées sous le thème de la durabilité de l’exploitation, qui se dérouleront à l’hôtel Hilton.
Cette manifestation constituera un exercice d’écoute et de concertation et une phase de réajustement sectoriel où seront recueillis les avis et les suggestions de tous les acteurs du secteur.
Durant ces assises orientées vers tous les acteurs pouvant contribuer à la réussite de la politique de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture, le schéma de son développement à l’horizon 2025 fera l’objet s’une présentation spécifique pour la phase 2010-2014.
Il y a lieu de rappeler que Béjaïa a eu à abriter des assises régionales du secteur en mai dernier.
A. Gana
