Pendant plus de trois jours, cette paisible localité a vécu au rythme de pluies diluviennes comme si les vannes du ciel s’étaient ouvertes d’un seul coup. Accompagnées de rafales de vents d’une force inouïe qui n’ont heureusement fait aucun dégât notoire, ces pluies ont contraint beaucoup de monde à se cloîtrer chez soi, en se recommandant une extrême prudence. Puis, les éclaircies revenues, nombre de citoyens se sont précipités à nettoyer les caniveaux laissés à l’abandon depuis des mois et emplis de détritus de toutes natures. D’autres en ont profité pour ausculter leurs toitures d’où suintaient des gouttes d’eau. Ceci dit, de l’avis général, ces pluies abondantes sont les bienvenues, malgré un relatif retard. «Après un mois de septembre et un début octobre, passés sous le signe de la canicule, où les températures ont suscité une soudaine nostalgie des plages et affolé sérieusement les agriculteurs, voici venue l’heure de la baraka !», jubile un paysan. «Durant l’été les feux n’ont pas ménagé les oliveraies et ces pluies viennent à point nommé pour arroser la terre, raviver les paysages, préparer les travaux de champ entre labourages et semailles. Mais l’effet immédiat, c’est cette vigueur qu’elle donne aux oliviers avant la cueillette qui commencera sous peu», ajoute-t-il. Par ailleurs, ce changement de temps brusque, s’est accompagné de chutes de températures considérables, ce qui est un facteur menaçant pour la santé des gens. Aussi, les professionnels de la santé conseillent aux citoyens de se couvrir convenablement et se rapprocher des unités de soins et autres pharmacies pour se procurer le vaccin anti-grippe, disponible dans la région depuis quelques jours.
T. D.
