Lakhdaria : Les consultations au dispensaire débutent à 10h30

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Il existe des structures de la santé à l’exemple du dispensaire de Krichiche, qui n’arrivent pas à se démarquer des vieilles habitudes du passé telle l’arrivée en retard du personnel. A dix heures du matin, la salle est bourrée de monde. La plupart des patients ont, impatiemment attendu cette journée du 18 octobre, programmée pour la venue du dentiste et du médecin généraliste. Tous se sont au préalable acquittés des 100 DA représentant le montant de la consultation. A l’extérieur, devant le portail d’entrée, on pouvait parfaitement entendre l’agent dire aux visiteurs : «Le dentiste n’est pas encore là» ou alors : «Patientez, le dentiste et le médecin ne tarderont pas à arriver». En entendant ces paroles sans doute répétées plusieurs fois déjà auparavant, certains d’entre eux ont lâché des jurons, en levant les mains vers le ciel, avant de prendre la direction de la sortie, tout en colère. Selon l’un des insatisfaits, la raison du non respect des horaires est que le dentiste réside à Birtouta, relevant de la wilaya de Blida. Il doit chaque jour se diriger d’abord sur Alger, puis Thenia, pour rejoindre enfin Lakhdaria. Voila pourquoi la prestation ne débute qu’à 10h30. Ce n’est pas la première fois que cela lui arrive, le même patient est venu le 6 octobre, soit prés de deux semaines auparavant, pour une consultation de médecine générale. Il avait eu à attendre jusqu’à 10 heures, mais le toubib n’étant pas arrivé il dut ainsi repartir. Donc, de 8h à 10h30, le dispensaire ne répond que pour les malades venant pour les injections, les pansements, et autres premiers soins. On ne se plaint pas uniquement des consultations qui commencent tard. Blessée à la main, une personne du Hay Meghraoui de Krichiche s’est rendue au dispensaire, pour désinfecter sa plaie : «En arrivant, raconte-t-il, on m’a exigé de payer les 100 DA fixés par la consultation. J’ai beau expliquer à l’infirmier que je n’étais-là que pour un pansement, il n’a rien voulu entendre, je me suis donc acquitté de cette somme».

A. Cherif

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