Le taux de couverture en gaz naturel dans la commune de Boghni connaîtra à court terme une nette augmentation vu toutes les opérations d’extension du réseau d’alimentation.
A cet effet, il faut signaler que l’exécutif communal n’a pas lésiné sur les moyens pour permettre l’inscription des projets, notamment lorsqu’il était question de financer les études nécessaires pour déterminer en premier lieu les tracés, puis la faisabilité d’acheminement du gaz dans certaines zones d’habitations isolées, comme c’est le cas dans les villages. Au demeurant, avec la collaboration de la DMI, un large programme a été assuré pour toucher presque tout le territoire de la municipalité à commencer par les localités d’Aït Kouffi et d’Aït Mendes, toutes les deux situées dans les collines surplombant la vallée de Boghni, ce qui a contribué à l’apparition de certaines difficultés pour réaliser des tronçons traversant les villages au relief difficile. Sur un autre registre, même les zones d’habitations éparses situées à la périphérie du centre urbain, plus particulièrement le lieu appelé communément Azaghar-ouest, dont les habitants ont longtemps réclamé leur part d’amélioration du cadre de vie, est pris en charge pour bénéficier d’un raccordement en gaz de ville, au même titre que les quartiers et les cités relevant de la même circonscription administrative. Quant à l’exécution du programme sur le terrain, il y a lieu de constater que l’intervention des entreprises de réalisation a donné des satisfactions à certains endroits, même si les villageois continuent de déplorer une certaine lenteur des travaux. Toutefois, l’essentiel réside dans le fait que la partie basse d’Aït Mendes a connu la mise en service du gaz de ville, en attendant l’autre partie située plus haut sur la route menant vers le site touristique de Tala Guillef. Enfin, les habitants d’Aït Kouffi devront, quant à eux, attendre l’année prochaine pour le raccordement d’au moins les villages Carbaâ et Tagmount, où les travaux connaissent des avancées, en dépit de la particularité de la région et son enclavement, d’où les difficultés d’accès auxquelles font face les entreprises, pour réaliser les conduites d’alimentation.
M. Haddadi