La route nationale n°30 qui traverse le chef-lieu communal de Mechtras est dans un état déplorable. Son bitumage est pourtant inscrit dans le cadre des projets sectoriels mais, le lancement de l’opération est renvoyé aux calendes grecques. Les usagers et spécialement les automobilistes sont scandalisés par son degré de dégradation avancé. Les nids de poules, les crevasses et les ralentisseurs (comme si l’on pouvait rouler vite !) sont autant d’obstacles qui provoquent l’ire de tout ceux qui fréquentent ce tronçon, sur prés d’un kilomètre. En été la poussière malmène les usagers et menace la santé des riverains. En hiver, c’est la boue et les flaques d’eau qui perturbent la quiétude des passants. Si les travaux de l’amélioration urbaine sont relégués au dernier plan, les petites opérations de réparation que l’APC peut bien et veut bien prendre en charge, après tout quelques retouches en bitume ne ruineront pas la municipalité ! Le premier magistrat de la commune apostrophé à ce sujet répondra : «Nous sommes bien conscients du mauvais état de cette artère et de l’état peu reluisant du chef-lieu en général. Pour les retouches, nous n’arrivons pas à trouver une source d’approvisionnement en petite quantité de béton bitumineux. Les entreprises que nous sollicitons pour réaliser ce genre d’opérations ne répondent pas favorablement», et d’ajouter : « En ce qui concerne l’aménagement urbain, cela ne relève pas de nos prérogatives. Toutefois, nous avons à plusieurs reprises interpellé les autorités wilayales mais, à ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse officielle. Maintenant que les travaux d’AEP, de gaz naturel et d’assainissement sont achevés, il est temps de passer à l’aménagement urbain». En d’autres termes, les peines des citoyens et des milliers d’usagers de cette route dite nationale ne sont pas prêtes d’être bannies. Il est à signaler que l’état de cette route nationale est dégradé même au niveau de Draâ El Mizan, de Boghni et de Tizi Ntléta.
Hocine Taib