Brèves de Tichy

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Vers la réfection de la conduite d’eau de Tizi Ahmed

La préoccupation majeure des 5 000 habitants que compte le village de Tizi Ahmed (Aïth Amrous) situé à deux kilomètres du chef-lieu de la coquette station balnéaire de Tichy, demeure indéniablement la réfection de la conduite principale d’eau, objet d’une protestation ponctuée par un imposant rassemblement au niveau de l’esplanade de l’APC la fin du mois d’Août dernier. Selon nos informations, la solution consiste en l’inscription d’un projet d’envergure portant sur l’installation d’une nouvelle canalisation dans tous les quartiers en souffrance comme étant une priorité absolue, compte tenu du nombre important d’habitants qui payent les frais de la vétusté du réseau en place, proie d’une multitude de défaillances à savoir les perforations, la rouille ainsi que d’autres causes de coupures. «Le chef de daïra s’est déplacé sur les lieux et a constaté l’ampleur des dégâts exigeant un raccommodage urgent pour ne pas dire un remplacement radical de la conduite», dira le président de l’association locale. «La nouvelle ne fera qu’atténuer un tant soit peu notre inquiétude», dira M. Z. Boutoumi. En attendant la concrétisation du projet avec notamment le dégagement de l’enveloppe financière nécessaire et le lancement de l’avis aux soumissionnaires pour la réalisation et la mise en place d’un dispositif adéquat pour l’entame du chantier reposent, désormais sur les bonnes volontés. L’espoir y est.

La déception des Aït Amrous

Les villageois d’Aït Amrous dépendant de la commune de Tichy se disent oubliés par les responsables chargés de l’établissement et de la répartition des programmes de proximité de développement rural intégré (PPDRI). Selon les explications du président de l’Association sociale et sportive du quartier (Thagmats), toutes les démarches entreprises auprès des services concernés notamment ceux de l’APC, l’hydraulique, la subdivision de l’agriculture et les forêts ont été vaines. «Après plus d’une année et demi d’attente, la situation présage d’un véritable non-lieu pour les dossiers déposés au moment où sous d’autres cieux plus cléments, les demandeurs sont facilement satisfaits» dira M. Zahir Boutoumi, président de l’association locale. C’est d’autant incompréhensible, ajoute-t-il, que des campagnes de sensibilisation sont menées tambour battant depuis le mois d’avril 2009 pour l’explication du programme et l’encouragement de l’adhésion des citoyens. Devant l’inquiétude des villageois d’Aït Amrous et la politique d’assistance prônée par l’Etat, notamment en matière de prise en charge, des zones à vocation agricoles individuelles (arbres fruitiers, élevage…) ou collectives (ouverture des pistes, infrastructures de base…), le fossé semble se creuser d’avantage et un vent de colère pointe à l’horizon.

Rabah Zerrouk

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