La commune de Tizi N’Berber relevant administrativement de la Daïra d’Aokas, dispose de beaucoup d’atouts pour un décollage économique rapide mais le relief accidenté et le manque d’assiettes foncières susceptibles de recevoir des projets de développement ont ralenti de beaucoup le train du développement. Le président de l’APC M. Abdelaaziz Moulay, jeune homme très actif, refuse d’abdiquer et proclame être là pour servir la population malgré les divers problèmes rencontrés. «Nous avons hérité d’une situation de gestion catastrophique de la part de nos prédécesseurs. D’ailleurs, l’affaire est au niveau des juridictions compétentes. On a mis beaucoup de temps pour redresser la situation et mettre le train sur rail. Malgré toutes les contraintes, nous avons pu réaliser beaucoup de choses : le revêtement des routes, l’assainissement, l’AEP, la réalisation d’infrastructures pour la jeunesse, etc.», déclare l’édile municipal. Un autre projet non moins important est inscrit au profit de la collectivité il s’agit d’un PPDRI dont le dossier est au niveau de la commission de wilaya de validation de dossiers. Quatre autres sont au stade de maturation et vont être étudiés au niveau de la commission de Daîra instituée à cet effet. L’autre problème qui irrite vraiment de P/APC est l’état du stade de football qui ne répond pas aux normes. «Nous avons une équipe de football, mais faute d’homologation du terrain, nous recevons nos adversaires, soit à Aokas, soit à Melbou. Chose qui nous préoccupe beaucoup», dit-il. Il espère que les services de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Béjaïa mettent du leur en aidant à l’aménagement du stade. Pour ce qui est de la décharge publique contrôlée, malgré l’opposition de quelques personnes, dit-il, sur le choix du site, le litige a été réglé en concertation avec les associations de quartiers qui ont joué un grand rôle dans le dénouement de l’affaire. On a ainsi opté pour le scindement du projet en question en deux différentes parties. L’idée a réjoui tout le monde. D’ailleurs, les travaux vont démarrer incessamment.
S. Chenouf
