Hier, en compagnie des moudjahidine ; fils de chahid et citoyens de Feraoun, c’était pour nous l’occasion, de rappeler et célébrer fièrement : ensemble, l’apport et les sacrifices consentis par notre région pour l’Indépendance nationale.
Cette communion serait cependant incomplète si moi, président de l’APC, ne lavais pas publiquement l’affront immonde que le président de mon propre parti a infligé si injustement à mes concitoyens dans son livre récemment paru sous le titre Amirouche, une vie, deux morts, un testament.
Saïd Sadi a en effet, gravement attenté à l’honneur et au patriotisme des populations de Feraoun et Beni Djelil.
Malgré notre interpellation solonnelle, le président du RCD a refusé de faire publiquement amende honorable de sa lourde faute.
Né dans cette région et parmi ces citoyens dont je connais l’héroïsme au quotidien dans la difficulté je ne peux cautionner ce grave dérapage. De Feraoun à Barbacha en passant par Beni Djelil Semaoun et Amizour, cette région était un bastion de l’ALN – FLN, à l’instar de toute la vallée de la Soummam dont elle est partie intégrante. L’Histoire a déjà tranché et établi ces faits sans qu’il y ait besoin des faux témoignages.
Demeurera la question de savoir pourquoi le président du RCD a décidé cinquante-six ans après le 1er Novembre 1954, de stigmatiser notre région qui lui a pourtant témoigné tant d’amitié par le passé ?
Pour ma part, comme je l’ai annoncé hier, 1er novembre 2010; devant les moudjahidine et citoyens, ma qualité de président de l’APC me commande une réaction à la mesure de l’injure adressée à mes concitoyens : C’est pour cela que j’ai décidé en accord avec ma conscience morale et patriotique, de démissionner définitivement d’un parti dont le chef témoigne de si peu d’égards à ses militants et à son peuple.
Le président de l’APC de Feraoun