Aïn El Hammam / Les cybercafés ferment un à un

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Bien que l’engouement pour l’Internet n’ait en rien diminué les cybercafés ne sont plus aussi nombreux, qu’il y a deux ou trois ans. Tour à tour, ils ferment boutique ou se reconvertissent dans des créneaux plus rentables. En ville, il n’en reste plus que quelques uns. Nous en avons recensés cinq seulement alors qu’il n’y a pas si longtemps, on en trouvait à tous les coins de rue. Pourtant les jeunes sont de plus en plus nombreux à être initiés à l’informatique. Pour attirer la clientèle, les gérants ont même baissé le prix de l’heure de connexion. Les propriétaires de ces rescapés, en nombre très limité avouent s’en sortir «tout juste», avec les charges et les frais divers. La clientèle, de plus en plus rare, n’afflue qu’en certaines occasions. «A la période des résultats des examens, à titre d’exemple, notre établissement ne désemplit pas», nous confie l’un d’eux. Il met aussi en avant, le coût élevé du matériel qui doit être, sans cesse réparé ou tout simplement renouvelé par des appareils plus performants. «Le vieux matériel avec lequel j’ai ouvert mon cyber est réformé depuis longtemps. On ne peut de toute façon pas travailler avec des Pentium trois, alors que les clients sont de plus en plus exigeants». Il reste que la pénétration de l’Internet dans les foyers, bien que loin d’être satisfaisante a, peut-être, contribué à restreindre le nombre d’internautes qui fréquentent les cybercafés. Plus que les kiosques téléphoniques, mis sous l’éteignoir par le téléphone mobile, les cybercafés commencent à s’essouffler, annonçant leur disparition progressive.

A. O. T.

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