1 400 Ha de terres dégradées à réhabiliter

Partager

La wilaya de Bouira a bénéficié d’un important projet de plantation oléicole et pastorale à travers les communes agro-pastorales de sa localité sud, rentrant dans le cadre d’un programme spécial de développement des Hauts plateaux, piloté par le haut commissariat au développement des steppes, il touchera au moins huit communes de cette dernière, à savoir celle de Dirah, Maâmoura, Hajra Zergua, Taguedit, Mesdour, Ridane, Seg et enfin Dechmia. L’objectif de cette opération est la réhabilitation de 1 450 Ha de terres dégradées sur lesquelles il y aura une plantation rustique (oléicole) sur 1 500 Ha et une autre pastorale sur pas moins de 450 Ha. L’opération de plantation a été entamée au courant de cette semaine dans sa première tranche qui touchera les premiers 675 Ha au niveau de la localité de Zeboudja, commune de Dirah, qui s’achèvera au courant du mois de mars 2011, qui a déjà vu l’adhésion à cette opération de 341 bénéficiaires. Les pouvoirs publics ont débloqué pour la circonstance une enveloppe financière d’un montant qui dépasse les 16 milliards de centimes. Outre la lutte contre la désertification qui ne cesse de ronger cette partie sud de la wilaya et la réhabilitation des terres dégradées ; l’impact direct de ce projet est d’ordre économique et social. Ainsi ce sera la création au moins de 682 exploitations oléicoles qui seront créées dès achèvement de ce projet, et autant d’emplois permanents nécessaires pour l’entretien de ces vergers en passant par les 351 équivalents permanents attendus au cours de sa réalisation et enfin permettre aux agriculteurs de cette localité d’améliorer la production agricole et leurs revenus à même de mener une vie décente. La réussite de pareils projet passe par une batterie de conditions nécessaires à l’image de la préparation d’une campagne de vulgarisation et de sensibilisation au niveau des localités bénéficiaires de ce projet et bien sûr accompagner ce dernier par les pouvoirs publics qui procéderont à des actions de désenclavement avec la réalisation de pistes agricoles et de l’amener de l’énergie… Seulement des projets de telle envergure peuvent se confronter à des contraintes sur le terrain au cours ou après leurs réalisation sur lesquelles sont revenues les responsables chargés de piloter l’opération à l’image des insuffisances des ressources hydriques pour l’irrigation des plantations, un relief accidenté des parcelles, risque de pacage et de piétinement de ces plantations par le cheptel (région pastorale), manque des infrastructures de désenclavement et des équipements pour certains points d’eau en passant bien sur par le manque du savoir-faire des agriculteurs dans le domaine de l’oléiculture (domaine d’activité neuf pour eux) et enfin la durée de rentée en production pour ce segment de plantation qui prend généralement une durée de cinq années au minimum. Mais ceci n’empêchera les pouvoirs publics de se lancer dans cette opération contre vents et marrées où est attendue la plantation de pas moins de 60 000 plants qui désormais aura pour dénomination «la bande verte» qui s’étalera sur une longueur de 100 Km et une largeur qui variera entre 20 et 40 km.

F. K.

Partager