Les déviations de Djebel Bouzegza et Tizi-Larbaâ à la rescousse

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Les voyageurs qui auparavant montaient dans les bus sans trop se poser de questions, quant à la fluidité de la circulation routière, prennent maintenant mille et une précaution avant d’embarquer sur le tronçon Lakhdaria-Boumerdès. Des automobilistes venant de la capitale ont raconté le calvaire d’une attente infernale sur le tronçon longeant les gorges de Lakhdaria suite aux chutes de pierres ayant survenu à l’endroit de la sortie ouest du tunnel. Les services de sécurité présents sur les lieux, à Bouamoud, ont empêché le passage aux véhicules, de crainte qu’il se produise le même scénario. «J’ai vu des automobilistes faire demi-tour en direction de Aomar, et d’autres chercher des déviations», a déclaré nerveux et impatient, Slimane, de la cité Bouiri Kaci de Aomar. Si les premiers n’ayant pas d’urgence à régler ont pu rebrousser chemin, les seconds ont du prendre leur mal en patience dans l’espoir de passer et ainsi rejoindre leur poste de travail. Pour ce qui est de Slimane et tant d’autres travailleurs ne voulant pas voir leur patron réduire la fiche de paye de l’équivalent d’une journée, celle-ci les a forcés à traverser le très réputé Djebel Bouzegza. D’abord, ils ont pris la bifurcation partant de Lakhdaria vers Bouderballa, puis sont montés jusqu’à Kedara, pour enfin descendre à Hamadi de Boumerdès et Dar El Baïda d’Alger. Mais cette déviation n’est pas la seule sollicitée. En rentrant le soir du travail, slimane a appris que Tizi-Larbaâ a aussi servi de passage aux conducteurs immobilisés dans les environs des gorges de Lakhdaria. De Tizi-Larbaâ ils ont rejoint Draâ El Mizan, puis Boumerdès passant par les Issers. Un cauchemar à oublier très vite, surtout pour ceux qui étaient près du tunnel, lesquels auraient mis pas moins de 8 heures pour quitter les lieux.

A. Cherif

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