Par: M. O. Benmokhtar
Les prix des différents produits alimentaires flambent de nouveau. L’approche de l’Aïd doit en être pour quelque chose, diront certains. Certes, l’occasion constitue une opportunité inouïe pour les professionnels en la matière afin de se remplir les poches, mais toujours est-il qu’on ne peut pas mettre tout «sur le dos» de l’Aïd pour expliquer cette situation. Ce n’est certainement pas faute à l’aid si les tarifs de transport de certaines dissertes augmentent. On ne peut pas aussi reprocher à l’Aïd d’avoir contribué dans la hausse du prix du café au niveau des cafétérias. Dans la région de Fréha, cette boisson se vend à 20 dinars depuis quelques jours, soit avec une différence de 5 dinars par rapport au prix pratiqué auparavant et qui demeure d’ailleurs le même dans les autres localités, à savoir 15 DA la tasse. Les gérants des cafés maures de la commune de Fréha, affirment quant à eux, que l’Aïd n’est pour rien dans cette augmentation. Qu’elle mouche a donc dû piquer ces commerçants pour prendre tout le monde de vitesse ? Il est certain, d’ailleurs que les autres régions, celles de la wilaya de Tizi- Ouzou, suivront la flèche, dès les prochains jours. Pourtant, le coût du café n’a pas connu, sur le marché international, un changement notable. Les citoyens ne peuvent que subir, médusés, cette nouvelle tarification. C’est dire, du moins dans la capitale du Djurdjura, que certains commerçants font comme bon leur semble, en imposant leur dictat, sans qu’ils soient inquiétés. Qui devrait les inquiéter, en fait ? Les services concernés ne branchent pas, comme lorsque les tarifs de transport grimpent au gré des transporteurs. Il n’empêche toutefois, que l’Aïd aura au moins contribué à la hausse des prix du mouton et des fruits et légumes. Pour ça, la population s’est habituée, elle doit d’ailleurs trouver des parades pour passer la fête dans la dignité.
M. O. B.
