La municipalité de Tizi Ouzou a été hier, partiellement paralysée par un (énième) mouvement de grève. Cette fois, les employés grévistes ont voulu exprimer leur colère quant au retard accusé dans le payement des salaires du mois de novembre.
Selon les estimations de l’administration locale, le mot d’ordre de débrayage fût suivi par 55% des employés de la mairie. Le service le plus touché était celui de l’état civil, lequel à tout bonnement “décidé” de geler toutes ses prestations. Dans la même foulée, le service du parc et du magasin communal ont débrayé toujours selon l’administration, à hauteur de 30%, tout comme les services de la réglementation, du recensement ainsi que du contentieux.
Deux autres services des quatre, que compte la direction du matériel, ont également été paralysés par le mouvement de grève.
Ceci dit, l’administration municipale se déclare “outrée” par ce mouvement qui, selon le secrétaire général de la mairie “n’a aucune raison d’être”.
Selon notre interlocuteur, les états de paie de l’ensemble des employés ont bel et bien été établis puis présentés au contrôle financier. “Avant, les paies passées par la comptabilité commerciale qui les exécutaient dans des temps relativement rapides. mais, désormais, tous les salaires doivent tout d’abord, être transférés vers le contrôle financier, et c’est ce qui explique ce petit retard dans les versements…», nous déclarait, M. Ferroudj hier, dans l’après-midi.
Sur un autre plan, nous croyons savoir que les employés ont pris, hier, la décision de prolonger leur mouvement jusqu’à ce qu’ils perçoivent leurs salaires.
D’ici là le citoyen demeurera la seule et unique victime d’un conflit qui ne le concerne ni de près ni de loin !
…Ainsi que dans les résidences universitaires
Les travailleurs et employés des directions des œuvres universitaires affiliés à l’UGTA, ont observé dans la journée d’hier, un mouvement de grève dans l’ensemble des résidences de l’UMMTO.
Selon les informations en notre possession, le débrayage a été fortement suivi au sein des employés des D.O.U, lesquels protestent contre “l’énorme retard” accusé dans le payement des salaires du mois de novembre.
Ahmed B.