Faute de lancer des chantiers d’envergure, on se contente de menus travaux au niveau du chef lieu de Aïn El Hammam. Ainsi, sur la grande rue, à quelques mètres de la place du marché on assiste à la réalisation de fondations de ce qui, nous dit-on, sera un mur de confortement de la rue des cordonniers. Sur place les ouvriers s’emploient à sécuriser un talus, fragilisé par les coups de boutoir des engins qui avaient procédé l’an dernier, à la démolition des bâtisses affectées par le glissement de terrain. Une fois les gravats évacués, les lieux sont restés à l’abandon, devenant un réceptacle de détritus en plein centre ville. Avec la construction d’un mur, une esplanade, pouvant servir à « caser » les commerçants ambulants et libérer ainsi la chaussée, sera récupérée. Par ailleurs, un autre espace de plusieurs dizaines de mètres carrés est en voie d’aménagement devant la salle de cinéma. Non utilisée jusqu’à maintenant, cette cour qui subit des travaux d’aménagements, en ce moment, deviendra, sous peu, une dépendance dont ce lieu de culture aura grand besoin. Ouverte aux quatre vents, cette cour a toujours servi de lieu de commerce à des marchands ambulants. Sa récupération sera d’un grand apport lors de manifestations culturelles. Entourée d’un mur et fermée par un portail, elle pourrait le cas échéant, servir à des expositions, à ciel ouvert, surtout que le hall de la salle mitoyenne s’avère exigu, pour de telles manifestations. La surface récupérée, de dimensions appréciables, pourrait être destinée à d’autres usages si l’on se donnait la peine d’en couvrir une partie qui ferait le bonheur de certaines associations culturelles qui ne disposent pas de siège. Nous pensons à l’association khelifati qui serait en voie de délocalisation, ou encore à la direction de la maison de jeunes qui souffre cruellement d’un manque d’espace. Quel que soit l’usage qu’on en fera, il sera le bienvenu dans une ville où le moindre recoin vaut son pesant d’or.
A.O.T.