Le Centre culturel de la ville de la cigogne Draâ Ben Khedda a été inauguré le 28/02/86 par l’ex ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Bouchama
A l’époque, c’était Smaïl Boukris qui était P/APC. Il changea de dénomination pour devenir : Complexe culturel et sportif, baptisé du nom du chahid : Ahmed Yahia Bacha et inauguré le 05/05/2000, après avoir connu de grands travaux de réhabilitation et d’expansion. C’était durant le mandat du P/APC Nacer Benarbane et le Wali Abdelkader Ouali. Ce Complexe culturel et sportif est opérationnel 8h/8h. Il grouille de monde et d’adhérents : 140 adhérents dans les disciplines culturelles : informatique (initiation), dessin, musique, photographie (numérique), théâtre… Les disciplines sportives regroupent les Arts martiaux : karaté judo, etc… 300 jeunes adhérents (des deux sexes) se donnent à coeur joie à leurs sports favoris sous la surveillance de l’oeil vigilant de l’animateur. L’inscription de l’adhérent dans une des disciplines au choix, se fait dans les normes. Des célébrations de tous les évènements, portes ouvertes, conférences, réunions, rencontres politiques et autres y sont organisées. En été le complexe ferme à 23 h, car il est sollicité durant les fêtes. Il est loué pour 5 000 DA. Ce qui prouve que les lieux sont très fréquentés et attirent de plus en plus de jeunes pour s’exprimer, s’instruire, s’épanouir. Ce qu’il faut souligner, c’est le sérieux avec lequel est géré cette institution étatique qui est un bien de l’APC. Son responsable, Youcef Sedki, le fait avec brio et ne ménage aucun effort pour satisfaire toute cette jeunesse qui le sollicite à tout moment de la journée. Il a acquis une très longue expérience dans le domaine et il mérite tous les égards. Il faut reconnaître que c’est l’élément essentiel du personnel du complexe qui souffre du manque d’agents, d’animateurs, de fonctionnaires. Il est doté en tout pour tout de six (06) bonshommes : 2 animateurs, 3 gardiens et le responsable. Un volet sur lequel les autorités doivent se pencher. La grande salle de sports est destinée aux entraînements, à la formation, aux compétitions et autres concours des arts martiaux, selon un calendrier établi entre les deux parties : direction du complexe et association en question. Les terrains Matéco tendent à gagner le chef- lieu de commune. Pas moins de six (06) sont déjà opérationnels. Elle est, sans doute, l’une des communes de la Wilaya à en avoir autant, avec deux aires de jeux pour enfants, balançoires et autres, à la cité Mahmoudi et à la cité Ahmed Khalil. La clôture de ce dernier est à revoir. Tout un côté du grillage est étendu par terre. L’accès au terrain est permanent, même pour les animaux. Les piquets constituent un danger. Il est à prévoir au moins deux autres terrains de ce genre : l’un au village Boubakour et l’autre à Mouldiouane. A l’échelle nationale, les APC sont dans l’impossibilité de gérer comme il se doit ces infrastructures. Déjà à leur niveau, elles trouvent d’énormes difficultés à satisfaire les doléances des citoyens. Devant ces obstacles de taille (dotation en personnel, en matériel et mobilier), n’est-il pas souhaitable de choisir une autre forme de gestion. Puisque les APC relèvent du Ministère de l’Intérieur, ils pourraient réserver un budget spécial pour ces centres, ou bien, selon leur dénomination » centres culturels », le Ministère de la culture les prendrait en charge. Ou carrément, un éventuel rattachement à la Maison de la culture de la Wilaya. Le cadre juridique doit être revu! Car dans les conditions actuelles, hormis leurs activités estivales, de nombreux centres culturels et sportifs tournent au ralenti: Tigzirt, Azeffoun par exemple. Quant à la Maison de Jeunes de la même localité elle est carrément fermée aux jeunes. Elle est occupée par des familles de policiers, depuis l’attentat de la BMPJ, par arrêté du Wali.Une occupation qu’on disait provisoire. Juste à ce niveau appelé communément «stop, des guérites sont érigées», un barrage fixe est attendu, identique à celui de la sortie, vers Mouldiouane.
Tarek Mohamed