Si nombreuses sont les communes qui ont bénéficié de la réfection de leurs réseaux d’alimentation en eau potable, tel ne semble pas le cas pour celle de Béni Zmenzer
En effet, selon des avis de citoyens récoltés sur place, les conduites datant de 20 ans ou même plus pour certaines d’entre elles continuent d’être le moyen d’acheminement de l’eau vers les foyers, ce qui ne cesse de provoquer des ruptures et déperditions et charrier, donc, des désagréments pour les familles. Des fuites qui durent longtemps sans réparation de la part de l’ADE, dont la seule présence effective sur le territoire de la commune se résume à une agence de payement. C’est l’APC qui intervient à chaque fois avec son personnel et son matériel. «Nous utilisons notre case rétrochargeuse et nos ouvriers pour la réparation des fuites afin de ne pas trop pénaliser notre population. Un travail que nous faisons souvent», dira le P-APC, consulté à ce sujet. Pourquoi l’ADE n’intervient-elle pas promptement ? «Il est vrai que cette dernière serait en manque d’effectif, mais il faut aussi mettre ça sur le compte de la mauvaise gestion», rétorque-t-il. L’APC aurait refait sporadiquement le réseau en PHD sur une distance totale de 600 m avec une enveloppe prélevée sur les PCD, mais cela reste insuffisant. En outre la chaussée du chef-lieu ne cesse de se dégrader à cause, justement, de ces fuites récurrentes sur un réseau de refoulement, long de 2 km, prenant naissance de la station de pompage de Tassadort.
Sur un autre plan, la commune ne serait alimentée que deux jours par semaine, le jeudi et le vendredi. La promesse d’adduction à partir du barrage de Taksebt vers Béni Douala et dont l’inauguration avait été programmée pour le 05 juillet passé est restée au stade de vœux pieux, du moins pour l’instant. «Nous attendons avec impatience cette adduction et nous faisons tout pour qu’elle se réalise le plus tôt possible, car elle apportera un grand soulagement», conclut le P-APC.
S. A.
