On nous apprend également qu’il ne passe pas quelques jours sans qu’on ne soit devant un énième vol ou cambriolage. S’aventurer dehors à partir d’une certaine heure serait très dangereux, car on ne peut échapper à une agression perpétrée par des énergumènes sous l’effet de l’alcool, de la drogue et autres psychotropes.
N’étant pas une exception au climat général qui règne dans toute la Kabylie, le chef-lieu de la commune de Béni Zmenzer est en proie à une insécurité grandissante qui inquiète et dérange au plus haut point la quiétude des citoyens et riverains. Les habitants d’Alma, ledit chef-lieu, n’en finissent pas de subir les conséquences de cet état délétère, incongru et étranger aux habitudes et mœurs de la région. La prolifération de bars clandestins, selon les dires des riverains, en est la principale cause, ou du moins, le facteur le plus favorisant de ce phénomène. On nous apprend également qu’il ne se passe pas quelques jours sans qu’on ne soit devant un énième vol et cambriolage. S’aventurer dehors à partir d’une certaine heure serait très dangereux, car on ne peut échapper à une agression perpétrée par des énergumènes sous l’effet de l’alcool, de drogue et de psychotropes. Aucune structure de sécurité mis à part une brigade de la garde communale, qu’on présume incapable, toute seule, à faire face à la situation, si l’on sait que sa première mission est la lutte contre le terrorisme. Contacté à ce sujet, l’APC s’en lave les mains et rejette la balle au secteur en charge de la sécurité. Le maire et son premier adjoint, assurent avoir tapé à toutes les portes pour l’implantation d’une sûreté urbaine, en vain. Ils avancent même que les élus ont dégagé à cet effet, l’ancien siège de l’APC et ont effectué les aménagements nécessaires, sans que cela ne semble convaincre les autorités concernées. En attendant, les habitants de la bourgade continuent de payer fort le prix du laisser-aller de leurs gouvernants.
S. A.