«Nous avons reçu une subvention conséquente pour la réhabilitation de toutes les polycliniques relevant de notre établissement de proximité celle d’Ouzellaguen en fait naturellement partie», nous informe un responsable de l’EPSP de Seddouk.
Inaugurée depuis le milieu des années 70, la polyclinique d’Ouzellaguen, sise au niveau du chef-lieu communal, donne des signes patents de vétusté : murs décrépis, boiserie détériorée, revêtement partiellement arraché infiltration d’eau…Le fait est qu’en plus de 30 années de bons et loyaux services, la structure n’a jamais bénéficié de travaux de réhabilitation en profondeur. C’est à peine si on avait entrepris, de loin en loin, quelques travaux de rafistolage par-ci et des ravalements de façades par-là. Ce n’est, au final, qu’en 2010 que le problème est en passe d’être sérieusement pris en charge. «Nous avons reçu une subvention conséquente pour la réhabilitation de toutes les polycliniques relevant de notre établissement de proximité celle d’Ouzellaguen en fait naturellement partie», nous informe un responsable de l’EPSP de Seddouk. Entamés il y a plusieurs mois, les travaux de réhabilitation de la polyclinique d’Ouzellaguen avancent à cadence soutenue. «Nous avons dégagé une enveloppe de plusieurs milliards de centimes pour entreprendre une restauration en profondeur, à même de conférer à cette structure l’image d’une polyclinique digne de ce nom. Les travaux consistent, entre autres, au remplacement du revêtement en granito par des carreaux sol, la pose de la faïence et des enduits muraux, la réfection de la boiserie dégradée…», Souligne notre interlocuteur. Dans le souci évident de ne pas trop perturber le fonctionnement de la polyclinique, les travaux sont réalisés par tranches. Il va sans dire qu’un chantier dans une enceinte sanitaire n’est pas sans causer de nuisances, mais les usagers semblent plutôt s’en accommoder volontiers. «Je pense que tout le monde est prêt à endurer pour un temps ces désagréments en songeant aux meilleures conditions d’accueil qui l’attendent», nous dira avec un brin de philosophie, Boussaâd d’Ighzer Amokrane.
N. Maouche
