Les habitants de la cité des 156 logements, sise au chef-lieu de la commune des Ouadhias, se plaignent des conditions lamentables dans lesquelles ils vivent.
A commencer par les commodités vitales qui font défaut et les préoccupations citoyennes qui nécessitent une prise en charge urgente : beaucoup de bâtiments ne sont pas raccordés au réseau d’électricité les locataires sont alors contraints de faire des branchements illicites avec tous les risques encourus et ce, malgré la remise des clés des habitations à leurs propriétaires depuis l’année 2007. Quant à l’eau potable, cette commodité se fait rare. Deux tiers de résidents souffrent de cette pénurie, ce qui contraint ces habitants à acheter l’eau,ce qui leur revient très cher «Nous souffrons de manque d’eau et de l’inexistence d’électricité depuis belle lurette», déplore un septuagénaire, habitant de la cité. Ce dernier ajoute : «Nous avons saisi par écrit tous les responsables, au moins 4 à 5 fois au cours de l’année, mais cela sans suite». Les autorités locales font la sourde oreille. D’autres habitants informent également que leur quartier vit dans l’obscurité totale dès la tombée de nuit, à cause de l’inexistence d’éclairage public. «L’absence de cette commodité met la vie des locataires en danger car elle favorise le risque d’agressions et de vols. Pire encore, les rez-de-chaussée, sans aménagements, sont devenus un abri pour beaucoup de malfaiteurs et de voyous», déclarent-ils. Nous avons également constaté que les travaux d’aménagement à l’intérieur du quartier tels les trottoirs, le bitumage, les espaces verts, la clôture, ne sont pas réalisés à ce jour. Des flaques d’eau sont formées à la moindre averse, cette situation rend la vie des citoyens infernale au point que même la circulation ou le passage à l’intérieur est inaccessible. Les résidents, encore une fois, envisagent de répondre à ce laisser-aller des pouvoirs publics qui doivent revoir leur programme appelé «développement local». Les préoccupations de la population des quartiers dépourvus à ce jour des commodités vitales et d’infrastructures de bases, tel que le quartier fakous qui est dans un piètre état, se multiplient de jour en jour. Il faut signaler les travaux du projet d’ovoïde au chef-lieu, qui reçoit toutes les eaux usées des Ouadhias, l’aménagement du marché les 100 locaux commerciaux qui n’ont pas vu le jour, les 32 logements (LSP) ne sont pas distribués.
Mouloud Zerbout
