Dans la commune de Benidjellil, les conditions de vie sont extrêmement difficiles. Située en haute montagne sur un territoire au relief accidenté la population ne vit que du travail de la terre. Le développement de la commune est au point mort en raison des budgets alloués par les pouvoirs publics jugés insuffisants pour répondre aux besoins exprimés par la population. Tel est le réquisitoire de l’adjoint au maire, Cheurfa Hachémi, en l’occurrence. Il illustre son propos par les aides à l’habitat rural accordées par les pouvoirs publics dans le cadre du FONAL. «Il y a deux mois de cela, la wilaya nous a notifié un quota de 30 logements ruraux pour 400 demandes. Un quota insuffisant pour palier une forte demande induite par l’absence de logements urbains collectifs dont notre commune a jamais bénéficié», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : «L’exode rural à cause de la mal vie induite en partie par l’habitat précaire est une pure réalité dans notre commune. Des familles à la recherche du bien être fuient à la grande ville. C’est pourquoi, nous souhaitons que ce quota soit élevé à 100 logements par an, pour pouvoir endiguer cet exode».
L. Beddar