Fonctionnant sur un modèle unique assuré par des compétences nationales et étrangères, tout plaide pour la reconduction de cette école dira le porte-parole de ce comité scientifique, le professeur Kechadi en l’occurrence, lors de la cérémonie de clôture, rehaussée pour la circonstance par l’infatigable (le qualificatif est de son chef de département informatique) recteur de l’université de Bgayet, le professeur Djoudi Merabet.
Une série de communications et de conférences ont constitué les premières journées doctorales en informatique organisées par le département d’informatique de la faculté des sciences exactes de l’université de Bgayet lesquelles se sont achevées hier, en fin de matinée, avec un consensus autour de recommandations à transmettre au ministère de tutelle.
Ces dernières ont été le fruit de toutes ces activités et surtout d’une table ronde sur le développement de la recherche en informatique animée par le professeur Kechadi, venu spécialement de l’université de Dublin, Irlande. La conclusion de ces spécialistes a fait ressortir un bilan positif de l’école doctorale de l’université de Bgayet laquelle a formé plus d’une centaine de magisters dont plus de la moitié en phase doctorante, faisant profiter beaucoup d’universités algériennes donc ayant hautement un caractère national. Fonctionnant sur un modèle unique assuré par des compétences nationales et étrangères, tout plaide pour la reconduction de cette école dira le porte-parole de ce comité scientifique, le professeur Kechadi en l’occurrence, lors de la cérémonie de clôture, rehaussée pour la circonstance par l’infatigable (le qualificatif est de son chef de département informatique) recteur de l’université de Bgayet, le professeur Djoudi Merabet. Dans la matinée de la dernière journée, outre des communications ayant trait au développement de l’informatique en général, les présents ont écouté attentivement l’intervention du professeur Adi, de l’université du Québec, Canada. Ce dernier traitera de la virologie informatique, du biologique au numérique. C’est ainsi qu’il expliquera, tout d’abord, que le virus est une séquence de symboles qui, interprété dans un environnement donné (adéquat), modifie d’autres séquences de symboles dans cet environnement, de manière à y inclure une copie de lui-même. Ayant fait un historique des principaux virus ayant corrompu le système informatique dans le monde ces dix dernières années, l’orateur informera l’assistance que ces derniers ont dans leur ensemble causé des dommages considérables pouvant être estimés à près d’une cinquantaine de milliards de dollars. D’ailleurs, il en profitera pour schématiser la menace réelle et grandissante du virus Slammer lequel a infecté des milliers de réseaux à travers le monde en l’espace d’un temps record. Et de poursuivre que la société de demain sera ultra informatisée et que le virus sera aussi une composante essentielle dans tout armement. Tout en faisant un parallèle entre les virus informatique et biologique lesquels fonctionnent presque de la même manière et afin d’éviter de se limiter à la conclusion de Fred Cohen qui conseille le modèle isolationniste comme seul modèle efficace pour combattre le virus, il proposera aux présents, l’hygiène informatique qui stipule que par des règles simples, il est possible de se prémunir contre les infections virales, à savoir le choix et l’entretien des logiciels et surtout éviter de mélanger l’informatique professionnel et familial. De l’avis de tous les présents, ces journées ont été très bénéfiques à la corporation des informaticiens en particulier et à la famille universitaire en général.
A. Gana