Chaque jour que Dieu fait, il y a une pagaille indescriptible au niveau des bureaux de poste de la wilaya de Bouira, et pareillement à la hauteur de la poste principale du chef-lieu qui est située au centre ville, où les guichets sont pratiquement toujours ouverts, et ils ferment uniquement le vendredi. Les agents postés devants leurs bureaux paraissaient attendre les clients. Ces derniers ne s’attendaient nullement à une déception qui est en somme de taille, et ce, quand les préposés aux guichets leur rétorquent, à chaque fois, qu’il n’y a pas de liquidités, en guise de réponse finale aux demandes des clients venus dans le but d’avoir un peu d’argent, en croyant qu’ils en ont fini avec les continuels désagréments de manque de liquidités et des chaînes interminables. Réconfortés, sans doute, par les déclarations de responsables officiels, ils pensaient qu’ils seraient désormais moins encombrés, et pourquoi pas, aisément servis aussi. Mais la réponse subite qui se précise par la sempiternelle absence de liquidités les a carrément terrassés. Malheureusement, les assurances données n’ont pas été définitivement garanties par les instances concernées. Revoilà encore des clients qui déchantent. Ce qui vient accentuer le paroxysme, c’est qu’à la hauteur des bureaux de poste, les anciens réflexes reprennent. Des réflexes faits de pratiques anarchiques, chaînes indescriptibles, et, même, il faut le dire, de favoritisme qui reprend ses habitudes. Par moments, les usagers sont traités avec dédain, et ils se voient forcés de douter du prétexte avancé qui est celui du manque de liquidités en pensant qu’il pourrait être mis en avant juste pour ne pas avoir sur le dos de très nombreux clients à servir. Il y a de quoi se demander, quand nous savons que la banque centrale assure fournir les postes en liquide, de manière plus que suffisante, selon des déclarations faites dans la presse. Alors, comment comprendre cette rupture annoncée à la poste principale ? Certes, il y a les distributeurs d’argent automatiques qui sont d’un tout autre secours, mais, encore faut-il qu’ils soient dotés de liquidités convenablement, et de façon régulière pour satisfaire les nombreux utilisateurs. Enfin, espérons que des solutions fiables soient trouvées par les services concernés, pour ne pas laisser traîner ces imperfections continuellement.
F. H.
