Une seule école privée agréée à Tizi Ouzou et deux à Béjaia

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Sur les 76 dossiers de demande d’agrément des établissements privés d’enseignement déposés au niveau du ministère de l’Education nationale, 54 ont été retenus. Cinq sont en cours d’étude et 17 ont fait objet d’un rejet. Selon Benbouzid, la majorité des écoles privées ayant été réglementées sont implantées au niveau d’Alger. En effet, Mme Fatiha Younsi, inspectrice de l’académie d’Alger, a avancé avant-hier lors d’une conférence de presse, le chiffre de 54 écoles agréées. Par contre, seulement une a été agréée à Tizi Ouzou et deux à Béjaïa. Pourtant ces deux régions enregistrent le nombre le plus important d’écoles privées. Apparemment, les menaces proférées par certains chefs d’établissement de devenir des « hors-la-loi » ont été mises à exécution. Rappelons qu’ils étaient nombreux ceux qui ont explicitement réfuté le cahier des charges imposé par le ministère de l’Education nationale, les obligeant à dispenser le programme national en langue arabe. Une directrice d’une école privée située à Tizi Ouzou a, lors d’une journée d’information organisée par le ministère dernièrement, exprimé ses appréhensions. « Si nous avons créé ce genre d’école c’est bel et bien pour faire rupture avecl’école publique qui a prouvé ses limites, donc je ne vois pas l’utilité de s’aligner sur ce programme. Je continuerai à travailler quitte à le faire illégalement », nous a-t-elle dit. Pourra-t-elle le faire ? Le gouvernement est intransigeant sur cette question. A l’issue du Conseil des ministres du 22 août dernier, il a statué sur les principes relatifs aux écoles privées et maintenu les points inscrits dans le cahier des charges. Pour ce qui est des écoles privées étrangères, Benbouzid a souligné, que leur « ouverture est subordonnée à un accord bilatéral. Dans le cas où ces écoles accueillent des enfants algériens, elles doivent obligatoirement dispenser les programmes officiels algériens ». Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que ce dossier sur les écoles privées est soumis aux parlementaire de la Chambre basse et sera débattu lors de cette session d’automne. Ce qui nous amène à dire qu’il pourrait y avoir des amendements.

W. O. H.

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