Les enseignants des communes de Aïn El Hammam et d’Aït Yahia se plaignent d’être écartés de l’opération «cartables», initiée à chaque début de l’année par les œuvres sociales de la wilaya de Tizi-Ouzou, au profit des maîtres ayant des enfants scolarisés. Ce sont en tout, près de 200 maîtres qui se trouvent pénalisés. Les enseignants qui nous ont joints disent qu’après réclamation, on leur aurait affirmé que le «quota de cartables achetés est épuisé». Une explication qui est loin de convaincre Amer qui fulmine : «On ne demande pas la charité. Ce cartable est notre droit. Et puis, il est inconcevable qu’on nous demande de patienter. Ce n’est pas sérieux. Nos enfants ont déjà acheté leurs fournitures scolaires au mois de septembre. Ils n’ont pas attendu le bien vouloir des œuvres sociales pour aller à l’école. A moins qu’on pense à eux, pour l’an prochain». Même si la direction des OS décide de corriger cette injustice, à quoi cela leur servirait-il en plein milieu de l’année ? Ces aides attribuées au personnel de l’éducation, à raison d’un seul cartable par enseignant qui perçoit les allocations familiales, sont qualifiées par les concernés, de «dérisoires» comparées à ce que touchent les salariés des autres secteurs». Se sentant lésés et «ignorés» par leurs collègues, censés défendre leurs droits, ils se révoltent contre «cette discrimination entre les enseignants». Ceux des autres daïrates ont reçu leur dû depuis bien longtemps, alors qu’à Michelet, ils ne voient rien venir, bien que le premier trimestre tire à sa fin.
A. O. T.