Le déficit en médecins qu’accuse l’établissement public de soins de proximité de Seddouk sera résorbé incessamment, selon une information recueillie chez un responsable exerçant au niveau de cet organisme. «Ont participé au test de sélection pas moins de quatorze médecins et le jury en sélectionnera onze, qui seront affectés dans les différents centres de soins», a-t-il précisé. Le déficit n’est pas sans conséquence sur les unités de soins. Pour exemple, le médecin affecté il y a plus d’une année au centre de soins de Tibouamouchine, pour exercer quatre jours par semaine, son temps de présence a été revu à la baisse, il y a quelques jours, pour être ramené à n’exercer que deux jours par semaine, soit le dimanche et le mercredi. «Il n y a pas que l’unité de soins de Tibouamouchine qui est touchée par le réaménagement du temps de présence du médecin. Mais seulement cette unité de soins, située à l’abord de la RN 74 est très importante de par la couverture qu’elle assure à une population d’environ cinq mille habitants relevant de quatre villages, en plus des écoliers d’un CEM et de trois écoles primaires. C’est juste une question de temps, elle aura, sans nul doute, prochainement un médecin qui exercera à plein temps, d’autant plus que le logement de fonction existe», renchérit notre interlocuteur.
L. Beddar
