Qui ne se remémore pas l’été «très chaud» de l’année 2007, du côté de Beni Zmenzer et de Béni Douala ?
Le souvenir du triste et douloureux épisode est toujours vivace. Les traces et les stigmates de ce jour où on assistait impuissants à de gigantesques flammes ravageant tout sur leur passage sont indélébiles. Rien ne résistait, tout y passait : arbres, habitations, bétail, oliviers et, malheureusement, même les vies humaines. En effet, on a dénombré 6 victimes en une seule journée, 3 à Bouassem, 1 à Aït Annane dans la commune de Béni zmenzer et 2 autres à Aït Mesbah, dans la commune de Béni Douala. Depuis, la hantise plane sur les esprits à chaque approche de la saison des canicules. A la lenteur de l’intervention de la protection civile, du fait de l’éloignement, s’ajoute en certains endroits l’impossibilité d’accès pour les engins et les véhicules utilisés dans la lutte anti-incendies. A-t-on pris en considération, depuis, tous ces paramètres pour parer à un éventuel cas similaire ? Même si la lenteur, pas toujours pour des raisons subjectives, est notoire chez les pouvoirs publics pour la réalisation de projets, quelques actions ont été entreprises dans ce sens. Une antenne de la protection civile est entrain d’être réalisée à Ichardhiouene et sa mise en branle ne semble plus qu’une question de temps, puisque les travaux seraient à un stade avancé. Implantée sur le territoire de la commune de Béni Douala, elle servira à couvrir le territoire de la daïra puisque, nous dit-on, celle-ci sera équipée en moyens humains et matériels à même de répondre à ce besoin. A ce fait s’ajoute l’ouverture de beaucoup de pistes agricoles qui faciliteront, bien entendu, le passage des véhicules des pompiers et rendront la lutte contre les feux de forêt plus aisée. C’est le vœu de tout le monde sur place qui espère que l’été 2007 ne sera plus qu’un triste souvenir.
S. A.