D’un montant global de l’ordre de 440 000 000 DA, les créances détenues par l’Algérienne des Eaux de Béjaïa auprès des administrations locales s’élèvent en 2009, à 152 000 000 DA.
Une créance importante que les services de l’ADE ont jusqu’à maintenant, du mal à recouvrer.
Pour les responsables de l’ADE de Béjaïa, les créances impayées détenues auprès des abonnés, notamment les administrations, constituent « une contrainte majeure et grève lourdement la trésorerie de l’Unité. »
Cela, explique-t-on, au regard du volume des dépenses engagées durant la même année, c’est-à-dire en 2009.
Des dépenses colossales pour la réalisation d’ouvrages dans des régions présentant des reliefs accidentés, qui influent lourdement sur la trésorerie de l’entreprise.
S’y ajoutent, d’autres charges consacrées aux frais du personnel mis en place au niveau des ouvrages et les frais énergétiques et de maintenance des équipements électromécaniques.
Un autre phénomène vient aussi grever la trésorerie de l’ADE de Béjaïa et ayant trait aux branchements illicites et anarchiques.
Les responsables de l’ADE de Béjaïa estiment que cet état de fait généré « un grand manque à gagner pour l’entreprise à cause des déperditions importantes d’eau et la multiplication des équipes d’intervention. »
La vétusté des conduites AEP dans la commune de Béjaïa et ailleurs, constitue aussi pour l’Algérienne des Eaux, l’un des points noirs des plus contraignants.
D’après les mêmes responsables, ce sont pratiquement toutes les conduites qui sont vétustes, que ce soit dans la commune de Béjaïa ou ailleurs.
Pour faire face à cette situation, des travaux de réhabilitation de 222 kilomètres de conduites d’adduction et de distribution de différents diamètres ont été engagés dernièrement.
Il sera également procédé à la réhabilitation de 29 réservoirs de stockage d’une capacité de 40 770 m3, la réhabilitation de 11 stations de pompage, la réalisation d’un système de télécommande et de télégestion et le raccordement du système de Tichy-Haf sur 12 km.
Dalil S.