La tension monte à Imazgharène

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Les membres de la Djemaâ comptent redescendre dans la rue dès la semaine prochaine. “Nous allons leur donner un ultimatum de trois jours, sinon nous occuperons la mairie et couperons la route”ont-ils prévenu.

Comme nous l’avions rapporté dans l’une de nos éditions, “les citoyens ont soif», la situation s’empire dans beaucoup de village. Cette fois-ci, l’écho nous est parvenu de la grappe de village d’Imazgharène. “Aucune goutte depuis deux mois. La situation était davantage empirée“, nous a appris un membre du comité de village, réuni mardi dernier pour arrêter les actions à mener. “Après avoir occupé la mairie durant deux jours en août dernier, des promesses nous ont été données de venir à bout de ce problème, mais jusqu’à présent, à l’exception de la conduite à l’intérieur du village, rien d’autre. La conduite principale réalisée au début des années 90 est toute rouillée», a affirmé un autre membre du comité. Selon la même source, la première action prévue est une entrevue avec le maire auquel le problème sera soulevé pour une énième fois.

Les membres de la Djemaâ comptent redescendre dans la rue dès la semaine prochaine. “Nous allons leur donner un ultimatum de trois jours, sinon nous occuperons la mairie et couperons la route.

Et cette fois-ci, nous ne compterons pas nous en arrêter là. D’autres actions, que nous ne citerons pas pour le moment, seront menées en parallèle “, a tenu à prévenir la même source.

A Frikat, l’eau manque, bien que le transfert de ce liquide soit fait vers le sud de la wilaya où, tout de même, il faut le dire, l’eau coule à flots.

C’est le même topo aussi bien dans les zones rurales de cette commune qu’au niveau de son chef-lieu. «Où réside le problème?», s’interroge-t-on.

Amar Ouramdane

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