Comme toute commune soucieuse d’endiguer le chômage frappant la population en âge de travailler, notamment les jeunes, dans sa circonscription, la commune de Sidi Aïch dans la wilaya de Béjaïa, a crée il y a 10 ans sa propre zone d’activité. Mais, force est de constater qu’après une décennie passée, ce projet n’a de zone d’activité que le nom. «Un terrain domanial desservi par une piste a été affecté à l’APC. Vu que l’aménagement relatif à la viabilisation de la route et mise en place de l’AEP, du gaz, de l’électricité etc.., nécessite une mobilisation de fond dépassant un milliard, nous avons demandé à la wilaya son intégration dans le plan national d’aménagement des zones industrielles et d’activité. Et nous attendons toujours sa réponse», dira P/APC Ouzani, en l’occurrence. Avant d’ajouter : «Il y a environ 3 ans, un promoteur privé s’est présenté avec un projet digne de ce nom. Le promoteur a proposé la création d’une unité de montage des autobus en prenant à sa charge tous les frais d’aménagement. Malgré les offres d’emplois et les recettes communales au menu, le projet qui a été soumis pour aval à la wilaya a été rejeté chose qui noua a étonnés». Pendant que le dossier moisit quelque par sur un bureau, les jeunes chômeurs de Sidi Aïch continueront à errer dans les rues ou à abonder les cafés.
L. Beddar
