Tadmaït / Coup dur pour l'environnement !

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Au crépuscule, le commun des mortels aura constaté une file de véhicules garés le long du côté droit de l’autoroute sur le territoire de la commune de Tadmaït. Ils sont des dizaines de voitures à stationner ici, durant de très longues heures. La question du pourquoi ne se pose pas. Cet endroit est connu. Il est fréquenté par des picoleurs qui trouvent tout ce qu’il faut pour leur beuverie. Pour le moment, des cas de femmes ne sont pas signalés. Ainsi, ces véhicules jouent le rôle de bars ambulants. La bière y coule à flots. Tous les dix mètres, des groupes de consommateurs se forment autour de plusieurs bouteilles. Ils mettent le temps qu’il faudra, jusqu’à une heure tardive de la nuit, selon les caprices de dame météo. Ils ne sont jamais inquiétés par les terroristes qui n’ignorent pas leur présence quotidienne. Ce qui est désolant, en plus de cette image présentée en nocturne, c’est que ces scènes se font à la barbe des services de sécurité qui connaissent parfaitement ces lieux pervertis en beuverie qui pullulent dans la Wilaya de Tizi-Ouzou. Le comble c’est que les emballages : bouteilles, canettes, boîtes, sachets, peaux d’oranges et de bananes… sont jetés en contrebas, le long du talus. Alors, ce sont des millions de bouteilles et des quintaux de déchets qui jonchent le talus de l’autoroute, sur plusieurs centaines de mètres. Le laisser-aller des autorités est flagrant et l’anarchie s’est installée durablement, à défaut d’un développement local durable dont la Wilaya a terriblement besoin. Des tournées à travers toutes les daïrates nous renseignent tristement sur cette situation que vit la région depuis fort longtemps, et sur bien d’autres. A commencer par le barrage Taksebt menacé par la pollution, les fossés pleins de bouteilles de bière sur les routes vers Tirmitine, Larbaâ Nath Irathen, Aïn El Hammam, Iferhounène, Fréha, Azazga…etc. L’environnement accuse un terrible coup au su et au vu de toutes les autorités qui semblent fermer les yeux et, par ricochet, deviennent complices.

Tarek Mohamed

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