Réalisé à la sortie sud du grand centre urbain de la commune de Saharidj, il y a moins de 5 ans, sur une enveloppe financière avoisinant un milliard de centimes, le bassin de décantation n’a finalement servi que moins de deux années. Cette station à travers laquelle transitaient des millions de m3 d’eaux usées déversées par le réseau principale d’assainissement de cette commune, est actuellement hors service et cela est du, selon des sources locales, au non-respect des normes techniques lors de sa réalisation. Ainsi, les eaux usées sont déversées à ciel ouvert à quelques dizaines de mètres seulement d’un groupe d’habitations, mais aussi de plusieurs établissements publics comme une école primaire, un détachement de la garde communal et le stade municipal, pour ne citer que ceux-là. Ainsi, cette situation perdure au su et au vu de tous, à commencer par les élus locaux qui ne daignent pas bouger le petit doigt pour y mettre un terme. Une situation dangereuse qui risque de produire des catastrophes surtout que nous sommes aux portes de la période chaude qui favorise les maladies liées au MTH. La sonnette d’alarme est donc tirée quant à cette situation, et des solutions urgentes s’imposent avant qu’il ne soit trop tard. Rappelons en outre que la phénoménale source l’Aïnsar Averkan, située en contrebas du village Imezdhourar, dans la commune de Saharidj, alimentant en eau potable plus de 3/4 de la population de M’Chedallah, n’est protégée que par une clôture en zimmermann, et n’est pas dotée d’un gardien. En plus, l’eau provenant de cette source coule à ciel ouvert sur plusieurs dizaines de mètres avant d’atteindre une galerie réalisée durant l’époque coloniale, et ensuite atterrir dans un réseau datant lui aussi de la même époque. Les responsables concernés doivent agir immédiatement avant qu’il ne soit trop tard.
N. H.