Le manque de liquidités provoque des remous

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Malgré les assurances des hauts responsables du secteur financier, la région de M’Chedallah vit toujours au rythme d’une rupture aigue de liquidités au niveau de l’ensemble des agences d’Algérie Poste, particulièrement pendant les fins de mois ou durant l’échéancier des pensions et retraites.

Une rupture qui ne manque pas de provoquer des débordements fréquents de la part des citoyens las d’entendre toujours la même réponse au niveau des guichets, des réponses qui sont en contradiction avec le discours officiel. Dans certaines agences telle que celle de Saharidj, qui semble lésée beaucoup plus que le reste des antennes réparties à travers la daïra, les malheureux fonctionnaires sont quotidiennement malmenés par des clients révoltés par ces longues et absurdes crises de liquidités. Interpellé à ce propos ce samedi matin, le chef du centre de M’Chedallah reconnaît que la crise née il y’a 2 mois, ne s’atténue toujours pas. Un fait confirmé par une foule compacte devant les guichets de l’agence centrale de M’Chedallah, et ce, jusqu’au distributeur automatique de billets (DAB) de cette agence qui fait des siennes, nous apprennent quelques citoyens qui protestent auprès de ce même responsable lui signalant que l’appareil ne distribue pas plus 4 000 DA avant de tomber en panne. Curieusement, le problème de liquidités ne se pose pas à Tazmalt. De nombreux citoyens, des enseignants notamment, affirment qu’ils ont perçu leurs dus dans cette ville relevant de la wilaya de Bgayet sans aucune difficulté ni une quelconque limitation de la somme à retirer. Ceux qui sont les plus pénalisés par cette longue rupture de liquidité sont les retraités âgés, les veuves et filles de chouhada qui ne peuvent effectuer des tournées auprès des guichets des agences éloignées les unes des autres, à la recherche de quelques malheureux billets de banque. En attendant un éventuel dénouement, ces citoyens qui n’ont d’autres rentes que leurs salaires et pensions, doivent se serrer la ceinture et vivre à… crédit.

Oulaid Soualah

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