Le SETE/UGTA soutient la réconciliation nationale

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A quelques jours de la rentrée scolaire, le Syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation, affilié à l’UGTA, a tenu son conseil où de nombreux problèmes inhérents au secteur ont été passés en revue. Le conseil s’est incliné devant la mémoire de Loutani Ahmed, l’un des leurs, disparu tragiquement. Quant au second point abordé par les syndicats, il n’est autre que le projet du président de la République soumis au référendum du 29 septembre. “Nous nous interrogeons sur les visées des partisans du statu quo et du pourrissement généralisé qui sévit dans notre wilaya et plus particulièrement dans notre secteur au moment où la plus haute autorité du pays lance un appel à la paix et à la réconciliation nationale, appel dans lequel nous nous inscrivons et que nous soutenons avec force conviction car c’est l’élément vital de tout développement et de toute relance éconimique, surtout pour notre région doublement touchée et pénalisée par la tragédie nationale”, peut-on lire dans une déclaration dont nous disposons d’une copie. Si les signataires du document ont prouvé leur soutien au président de la République, il n’en est pas de même pour les responsables du secteur, avec qui ils ont rompu tout dialogue depuis mai dernier. “Concernant notre secteur, la pérennité des dysfonctionnements au niveau de la direction de l’éducation est sciemment entretenue par des irresponsables pyromanes dont la seule et unique mission est de causer du tort à l’ensemble des travailleurs. Ont-ils conscience des dégâts occasionnés par leur gestion désastreuse ?” notent-ils pour exprimer leur colère avant d’interpeller le ministre de l’Education afin de relancer le travail déjà entamé en collaboration avec la fédération, à l’effet de trouver une solution juste et définitive et de soulager un tant soit peu les travailleurs qui, depuis la centralisation de la paie, souffrent le martyre. “Aussi, des sanctions exemplaires (non des mutations-promotion) doivent être prises à l’encontre de tous ceux qui sont à l’origine du calvaire que vivent les familles des travailleurs des années durant”, ont souligné dans leur déclaration les membres du conseil. Certes, en raison de la situation actuelle, et pour ne pas tomber dans un quelconque dérapage, disent-ils, dans une région qui a tant besoin de répit et de stabilité et surtout où la paix, la sagesse doivent primer. Les membres se rapprocheront de la base militante pour décider des actions idoïnes à entreprendre au moment opportun. Il est à rappeler, enfin, que les travailleurs du secteur ont passé leurs vacances entre leur domicile et la poste. Quant aux primes de rendements normalement versées à la fin du mois de juin, elles ne sont parvenues aux fonctionnaires de l’enseignement qu’à la fin du mois d’août, les privant ainsi de vivre joyeusement leur repos. En tout cas, l’apaisement n’est que précaire.

H. N.

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