Dans les faits, seule El Esnam…

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Finalement même si le chef du gouvernement s’est engagé à revoir au cas par cas, le “cas” des communes qui seraient concernées par les futures élections partielles du 24 novembre prochain. Il semblerait que seule El Esnam est retenue. En effet, si pour M’chedallah, Ahnif, Aghbalou, Taourirt et Saharidj, communes “orphelines” car sans président d’APC à leur tête, El Esnam demeure l’unique municipalité à élire une nouvelle assemblée. C’est toutefois ce qui ressort des affiches électorales, affichées à travers le territoire de la wilaya de Bouira, invitant les partis politiques et les indépendants à venir retirer les formulaires et déposer leur candidature avant le 04 octobre à minuit. De ce fait, si éventuellement, d’autres communes de la wilaya de Bouira sont appelées à être dissoutes, le délai, un peu moins d’un mois, rappelons-le, peut s’avérer insuffisant au vu de toute la paperasserie administrative nécessaire pour permettre aux candidats de postuler au mandat de 23 mois qui les attend. Si, du côté des délégués du Mouvement citoyen ayant participé aux négociations avec Ouyahia, le ton se veut rassurant, il n’en n’est pas de même auprès des populations qui se demandent si tout cela n’est pas simplement de la poudre aux yeux, et que seule la commune d’El Esnam demeure concernée par les futures partielles. Selon toute vraisemblance et si toutefois les autres communes ayant partiellement rejeté le scrutin du 10 octobre n’éliront pas leurs assemblées le 24 novembre, les prochains jours risquent de raviver l’ambiance émeutière. Cela dit, la CCCWB compte saisir les instances de l’interwilayas des archs afin que le protocole d’accord signé avec le chef du gouvernement soit entièrement respecté.

B. Hafidh

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