Beni Douala, ce double chef-lieu de commune et de daïra, sise à 16 km au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, compte 21579 habitants selon le dernier recensement effectué en 2008. Avec une superficie de 35 km²,; cette localité accuse un manque d’infrastructure de base et des lieux de loisirs et d’épanouissement, en dépit des efforts non négligeable de l’exécutif communal qui, se bat pour améliorer le cadre de vie de la population locale. Plusieurs secteurs accusent des retards dans la réalisation des projets de grande envergure. Le chef-lieu n’a pas connu d’amélioration.
Le gaz de ville n’y est pas encore opérationnel. S’agissant du secteur de la santé malgré la densité de sa population, la commune n’est dotée que d’une seule polyclinique, loin de répondre à la demande exprimée, avec un manque de personnel qualifié pour faire fonctionner certains appareils.
Certains villages sont dépourvus de salle de soins, contraignant les habitants à se déplacer jusqu’à chef-lieu. Cela a poussé les autorités locales d’inscrire un hôpital de 60 lits, dont le choix du terrain a été effectué récemment, qui sera érigé à Ichardiouene. Quant au secteur de la jeunesse, plusieurs villages ne sont pas dotés d’aires de jeu ni de salles de sport, les travaux d’une infrastructure prévue à cet effet, lancés en 2006, sont à l’arrêt. A ce propos, le P/APC lance un appel aux autorités compétentes pour arbitrer entre la DJS, BET et l’entreprise réalisatrice. «Chaque partie rejette la responsabilité sur les autres», dit-il. Concernant le secteur de l’éducation, les 12 écoles primaires, les 4 CEM et le lycée Imache Amar, sont tous dotés de cantines scolaires. Le seul problème consiste dans le transport scolaire, les lycéens les plus éloignés vivent le calvaire. «Nous n’avons pas assez de chauffeurs qui peuvent assurer la tâche», conclut-on.
M. Zerbout