Beaucoup de localités de la commune de Seddouk ne sont pas encore pourvues de réseaux d’assainissement. «Ce qui est lamentable à Seddouk, en 2010, des habitants recourent à des fosses sceptiques, une pratique révolue ailleurs de par les risques de maladies transmissibles à l’homme qu’une fosse sceptique mal entretenue pourrait engendrer. Le cas de notre commune est édifiant», se désole l’adjoint maire Hamidouche Ouali. La carence touche même deux localités importantes. «Comme nous ne cessons d’enregistrer des doléances émanant de leurs habitants, las de l’utilisation des fosses sceptiques, ils demandent des réseaux d’assainissement, nous leur avons établi des fiches techniques faisant ressortir des dépenses prévisionnelles faramineuses de 1,7 Milliard pour le village Laazib Mouhali et 1 milliard pour Tissighit, dans le village Seddouk Oufella, soit 2,7 milliards pour les deux projets», poursuit-il. Vu que les subventions allouées à la commune dans les cadre des PCD ne suffisent même pas pour couvrir les petits projets sollicités par les populations de la ville et des vingt villages, des fiches techniques de ces deux projets ont été adressées à la wilaya, dans l’espoir que leur financement soit pris en charge par le budget de wilaya, c’est-à-dire dans le cadre du plan sectoriel de développement. «Quand l’APC est en mesure de prendre en charge un projet dans le cadre des PCD, elle le fait sans crier gare. A titre d’exemple, le projet d’assainissement du village Thighilt Oumetchim d’un montant de 5 millions de dinars est confié à une entreprise qui a lancé les travaux il y a deux mois ; son financement est pris en charge sur le budget communal», souligne l’adjoint au maire. Ce n’est apparemment pas le cas pour les besoins de Tissighit et Laazib Mouhali.
L. Beddar