Les étudiants de Sciences-Po en grève

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Les étudiants du département des sciences politiques et relations internationales, a l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, ont observé hier, une journée de grève, en guise de protestation suite à la dégradation de diverses conditions pédagogique de leur institut.

On peut citer l’insuffisance enregistrée dans le nombre de professeurs, de maîtres de conférences et d’encadreurs, le manque d’ouvrages et l’absence de salles informatiques et d’Internet, au niveau de leur département.

Les étudiants n’ont pas cessé d’exprimer lors d’une Assemble Générale organisée le même jour, leur mécontentement devant une telle situation « depuis sa création en 2005, notre département n’a jamais été orienté vers ce cadre aussi dégradant » se désole un étudiant.

En effet, les grévistes ont soulevé plusieurs manques et insuffisances sur le plan socio pédagogique, notamment le manque de salles et d’amphithéâtres destinés à leur département, car les capacités d’accueil dudit département sont très limitées malgré le nombre important des nouveaux bacheliers orientés vers cette filière, « nos sommes obligés de suivre nos cours, dans les amphis de la facultés des sciences économiques » déclare un autre intervenant. La bibliothèque du département connaît un manque crucial d’ouvrage, surtout ceux de références.

Autre problème signalé par les étudiants, celui lié à la post-graduation, surtout après le gel du magister au niveau de leur département.

Ces derniers se retrouvent sans aucune chance d’accès à l’examen de ce dernier, même au niveau des autres universités à l’échelle nationale.

Cette situation est causée, en générale, par la généralisation du système LMD, « aucun de nos collègues de la promotion sortantes n’a réussi à l’épreuve du magister à l’université d’Alger, mais je me demande pourquoi, contrairement au résultat positif dans les autres départements, l’administration n’a pas prévu une session extraordinaire du magister au niveau de notre département », rapporte une étudiante en colère.

De leur part, les membres du comité autonome des étudiants, le CDSP, ont tenu à dénoncer la mauvaise prise en charge pédagogique de leur département, notamment pour les étudiants en quatrième année, mais aussi l’instauration du système LMD, le gel du magister, le manque d’espace de recherche scientifique mais aussi le manque de sécurité au niveau de leur département.

O.K.

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